jeudi 28 avril 2016

CONGA DANS LA TOURMENTE, LA LUTTE CONTINUE - CONGA EN UN APRIETO Y LA LUCHA SIGUE


Versión en español a continuación
 
Un ensemble de faits récents donnent à penser que le projet minier Conga a du plomb dans l’aile, et ceux malgré la bonne remontée des cours de l’or qui est revenu au dessus des $1200 l'once. Pour essayer de comprendre nous devons analyser les évènements qui jalonnent l’histoire récente de ce projet et aussi le repositionner par rapport au mouvement montant de résistance face à l’extractivisme destructeur, tant au niveau du Pérou qu’au niveau continental. Un mélange complexe d’espoir et de craintes, de faits très positifs, mais aussi d’éléments extrèmement négatifs nous font entrevoir  que l'année 2016 sera cruciale.


 
Parmis les éléments positifs, il y a bien sûr la décision de Newmont  de sortir le projet Conga de sa liste d’opérations, cette décision est liée en partie à des facteurs économiques et administratifs, néanmoins, force est de constater que la résistance populaire à ce projet a été décisive (voir lien). Le second élément positif est le prix Goldman de Maxima qui donne à cette résistance contre le projet Conga, une portée et une reconnaissance internationale et surtout qui conforte la légitimité universelle de ce type de résistance (Voir lien). Le troisième élément positif, ce sont les résultats des élections au Pérou, même si les forces progressistes ne les ont pas gagnées, ces élections ont nettement montré un renouveau de la gauche péruvienne qui obtient 20 sièges au parlement et redevient une force présente et crédible.
Parmis les éléments négatifs, c’est le retour en force de la droite dure au pouvoir au Pérou et l’inquiétude légitime qu’elle suscite chez tous les défenseurs des droits de l’homme et de l’environnement. C’est aussi la multiplication des catastrophes environnementales de grande ampleur dans l’ensemble du continent, livré en pâture à l’extractivisme le plus sauvage. C’est aussi l’explosion du nombre d’assassinats de leaders sociaux et de défenseurs des droits de l’homme et de l’environnement, particulièrement en Amérique centrale et en Colombie. Même le fait d’être connu internationalement ne vous protège pas, comme c’est le cas de Berta Caceres assassinée le 3 mars dernier. Le Pérou n’est pas à l’abri de ces violences comme en témoigne la violente agression contre la famille Chaupe ce 26 avril. Enfin, même si le projet minier Conga n’est plus d’actualité, Yanacocha reste présente dans sa concession avec ses sbires qui continuent d’encercler, d’espionner et de menacer constamment la famille Chaupe, Yanacocha continue de construire des routes et d’effectuer des travaux divers, une situation étrange pour un projet abandonné.
Le prix Goldman de Maxima Acuña est un énorme embarras pour le gouvernement péruvien et pour les grands médias du Pérou. Comment gérer le fait qu’une simple petite paysanne des Andes soit ainsi récompensée internationalement, alors qu’ils n’ont pas levé le petit doigt pour la défendre face aux abus de l’entreprise Yanacocha. Comment gérer le fait que celle qui est devenue le symbole même de l’opposition à la politique extractiviste du pays reçoivent une reconnaissance internationale.  Le grand écart pour le gouvernement péruvien come l’exprime  le journal la Republica dans son éditorial du 24 avril intitulé : Maxima et Ollanta, reconnaissance environnementale mondiale et condamnation implicite du Pérou (Voir lien).

Traduction de l'editorial de la Republica:

Notre compatriote cajamarquina Maxima Acuña vient de recevoir le Prix Goldman 2016, la plus importante récompense au monde référent à la défense de la nature et de l'environnement. Lors de la cérémonie de remise du Prix qui c’est tenue au Centre de commerce international Ronald Reagan de Washington (USA), des militants d'autres continents ont également été récompensés.
Cette reconnaissance est une source de joie, de fierté et de réflexion. Maxima est une humble paysanne qui doit faire face à la Corporation minière Newmont, une société minière propriétaire d'une concession de l'Etat pour l'exploitation de l'or dans une région qui englobe  la maison et le terrain de Maxima et sa la famille. L'endroit en litige permet l’accès à l'un des lacs, la laguna azul, que Newmont a l'intention d’utiliser comme dépôt de déchets pour le projet minier Conga. En 2012, un comité d'experts internationaux engagés par le gouvernement a recommandé justement de conserver ce lac.
Le litige entre Maxima et la société a été difficile. La paysanne a résisté à la dispute montrant qu’elle était propriétaire du terrain depuis 1994. Toutefois, malgré cela, elle est harcelée violemment pour qu’elle abandonne sa propriété. Elle est l'un des obstacles qui empêche que les lacs de Conga soient utilisés par le projet d'exploitation minière; l'hostilité a été intense et extrêmement violente. Maintenant, malgré la reconnaissance internationale, elle  est encore attaquée par des portails numériques loués pour l'agresser.
Maxima a été battue, insultée, trainée en justice accusée d'usurpation, sa maison et ses biens ont été attaqués et détruits plusieurs fois. La société est allé jusqu’à surveiller sa maison avec des drones. En Janvier et Février l'année dernière, policiers de la DINOES et les membres de l'équipe de sécurité de l'entreprise ont fouillé son domicile et dans un dernier raid ont détruit l'expansion de son logement construit en réponse aux pluies.
Le silence du gouvernement sur les abus contre Maxima est honteux. Sa défense désintéressée des lacs et son litige en totale infériorité n'a pas reçu un seul mot d'encouragement des ministères de la Justice et de l'environnement, et les attaques, en sa qualité de femme, ont été ignorées par le Ministère de la femme, bien plus présent devant les caméras dans d'autres événements.
Il est scandaleux et en même temps une leçon publique, que le président Ollanta Humala soit fier de participer, au siège de l'ONU à New York et  lors de la signature de l'Accord de Paris, à un pacte mondial qui vise précisément à défendre l'environnement, Bien qu'il ait consenti personnellement par son absence et approuvé par son silence le harcèlement d’une compatriote qui, sans doute avec une meilleure autorité morale,  aurait pu représenter le Pérou dans cet acte à l'ONU. Cet écart entre ce qui se dit et ce qui se fait est si immense que, jusqu'ici, le gouvernement n'a pas officiellement accueilli Maxima malgré un prix si important.



Rappel des faits
2014 une année de transition.
Le début de l’année est extrêmement difficile pour la résistance au projet Conga, les rondes paysannes sont bloquées dans leurs actions par plus de 600 hommes de la DINOES mis à disposition de Yanacocha par le gouvernement péruvien et sont durement réprimées. Au même moment, une campagne de dénigrement sans précédent dans les grands médias visent non seulement la résistance mais aussi leurs appuis à l’étranger. Le capital de sympathie des péruviens et même des habitants de Cajamarca s’effrite.
Néanmoins, la prépotence de l’entreprise Yanacocha et les erreurs politiques du gouvernement Humala vont peser dans la balance. Les revers vont commencer à se multiplier pour l’entreprise minière.  C’est l’année des « paquetazos » ensembles de lois destinées à favoriser les investissements étrangers, de la loi 30151 appelée « licence pour tuer », de la loi Nº 30288, dite loi Pulpin qui met la jeunesse dans la rue. Toutes ces lois commencent à réveiller la conscience sociale endormie des péruviens. Yanacocha subit un premier revers juridique sérieux dans sa tentative de développer des activités d’exploration dans la région de San Pablo. L’autre sera la perte définitive de ses procés en usurpation de terrain contre la famille Chaupe. En mai 2014, la CIDH octroient des mesures de sauvegardes a 46 personnes (parmi lesquelles la famille Chaupe) et donne au gouvernement péruvien un délai de 15 jours pour s’y conformer, le gouvernement péruvien ne respecte pas cette mesure.
C’est en juin 2014 que le gouvernement d’Humala commet sa plus grosse erreur politique en emprisonnant le président régional élu de Cajamarca et opposant déclaré au projet Conga, Gregorio Santos Guerrero (Goyo), il est emprisonné à titre préventif, sans jugements, sur des soupçons de corruption. Pour une majorité d’habitants de Cajamarca, il devient un prisonnier politique  et malgré son emprisonnement, il est réélu avec une forte majorité comme président régional le 5 octobre 2014. L’opposition au projet Conga est maintenant remise en selle.
En 2015, les pressions internationales s’intensifient, les méthodes de Yanacocha commencent à lui attirer les foudres de toutes les ONG qui défendent les droits de l’homme, FIDH, Amnesty International appuient Grufides  dans la défense de Maxima Acuña et de sa famille. Les abus de Yanacocha et de ses sbires contre la famille Chaupe commencent à indigner le monde entier. D’autres importantes organisations américaines comme Earthworks et Earthrights trainent la Newmont en justice. En mai 2015, le gouvernement péruvien commet une autre faute politique en déclarant qu'il ne respectera aucune des mesures de précaution accordées par la CIDH, en se mettant ainsi en dehors du droit international.
C’est en 2015, qu’éclatent les rebellions contre deux autres projets miniers majeurs, il s’agit de Tia Maria en mars et Las Bambas en septembre, ces projets, comme Conga sont imposés aux populations sans consultation, ni prise en compte des impacts sociaux et environnementaux, là encore la répression est terrible (3 opposants à Tia Maria et 4 opposants à Las Bambas sont tuées par les forces de police)(Tia Maria)(Las bambas). Parallèlement les habitants d’autres régions de la Sierra (Espinar, Cerro de Pasco) commencent à se révolter contre la contamination minière qui tue le bétail, contamine l’eau et les champs et surtout a de graves conséquences pour la santé humaine.
2016.
En mars la Newmont publie son formulaire 10-K pour la bourse de valeurs américaine (Wall Street), dans lequel le projet minier Conga est déclassifié de la liste des opérations en cours pour être classé comme simple réserve de minerai. Les raisons invoquées par Newmont sont : la résistance des populations, l’expiration des permis d’opération, sans garantie que ces permis soient renouvelés à court terme et l’obligation d’installer une station d’épuration des eaux suffisamment complexe pour remettre en question la rentabilité globale du projet. Cette reclassification du projet en réserve de minerai est confirmé par Roque Benavides, président de Buenaventura, le 26 avril dans une déclaration à la presse (Voir lien).
Le 6 avril, le gouvernement annonce qu’il octroie à Maxima et sa famille une protection particulière permanente avec un déplacement de policiers 2 fois par mois à son domicile (Voir lien), 8 jours plus tard, l’obtention par Maxima  du prix Goldman est rendue officielle. Ce prix lui sera remis à San Francisco le lundi 18 avril. Sans l'ombre d'un doute, les deux faits sont liés, le gouvernement péruvien a eu vent du prix Goldman de Maxima. Autre conséquence du prix Goldman, le 26 avril Maxima reçoit une notification du Tribunal de Celendin, indiquant que l’interdiction de cultiver et de réaliser des travaux dans sa propriété est levée (Voir lien).
Cependant le Prix Goldman n’est pas une garantie de sécurité pour son titulaire, le 3 mars, Berta Caceres, prix Goldman 2015 est assassinée au Honduras (voir lien), le 24 avril, la famille de Maxima est de nouveau agressée et menacée de mort par des sbires de Yanacocha qui vont même jusqu’à tirer avec des armes à feu (voir lien).
Le 10 Avril, a eu lieu le premier tour de l'élection présidentielle et le renouvellement du parlement. Les deux candidats à la présidence de la gauche ont remporté un total de 23% des voix au niveau national (un bon résultat, compte tenu de la situation de la gauche péruvienne ces 20 dernières années), cependant, si les résultats sont analysés dans les régions où il y a des conflits avec l’activité minière  et où le gouvernement a déclaré l'état d'urgence, ces deux candidats obtiennent plus de 50% . Parmis les 20 députés élus du Frente Amplio, 15 proviennent de ces régions qui ont des conflits ouverts avec l'exploitation minière.
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Un conjunto de hechos recientes sugiere que el proyecto minero Conga tiene plomo en el ala, a pesar de que los precios del oro volvieron a subir encima de $ 1.200 la onza. Para tratar de entender, tenemos que analizar los acontecimientos que marcan la historia reciente de este proyecto y también reubicar Conga dentro del marco de movimientos ascendentes de resistencia frente al extractivismo destructivo, tanto en el Perú, como a nivel continental. Una mezcla compleja de esperanza y temor, hechos muy positivos, sino también elementos muy negativos nos hacen pensar que el año 2016 va a ser crucial.
 
Entre los aspectos positivos, resalta por supuesto la decisión de Newmont de remover el proyecto Conga de su lista de operaciones, esta decisión se debe en parte a factores económicos y administrativos, sin embargo, está claro que la resistencia popular contra este proyecto ha sido decisiva (enlace). El segundo elemento positivo es el Premio Goldman de Máxima, que ofrece a esta resistencia contra el proyecto Conga, un alcance y un reconocimiento internacional y, sobretodo, que refuerza la legitimidad universal de este tipo de Resistencia (enlace). El tercer elemento positivo es el resultado de las elecciones en Perú, a pesar de que las fuerzas progresistas no los han ganado, estos comicios mostraron claramente un resurgimiento de la izquierda peruana que consigue 20 escaños en el Parlamento y se convierte en una fuerza presente y creíble.
 
Entre los factores negativos, el regreso al poder de la extrema derecha en el Perú y la legítima preocupación que eso suscita entre todos los defensores de los derechos humanos y el medio ambiente. Es la multiplicación de desastres ambientales de gran magnitud en todo el continente, entregado al extractivismo el más codicioso y brutal. Es también la explosión del número de asesinatos de líderes sociales, de defensores de los derechos humanos y del medio ambiente, particularmente en América Central y en Colombia. Aunque uno sea conocido internacionalmente, eso no le protege, como sucedió con Berta Cáceres asesinada el 3 de marzo. Perú no queda exento de este tipo de violencia, como lo demuestra el asalto violento contra la familia Chaupe este 26 abril. Por último, aunque el proyecto minero Conga ya no es relevante, Yanacocha mantiene su presencia en su concesión con sus esbirros, los cuales siguen rodeando, espiando y amenazando constantemente a la familia Chaupe. Yanacocha continúa construyendo carreteras y realizando diversas obras, una situación extraña para un proyecto abandonado.
 
El Premio Goldman de Maxima Acuña es una gran incomodidad para el gobierno peruano y los medios de comunicación del Perú. ¿Cómo manejar el hecho de que una humilde campesina de los Andes es galardonada a nivel internacional, mientras que ellos no han movido ni el dedillo para defenderla de los abusos de la empresa Yanacocha?. ¿Cómo manejar el hecho que la persona que se ha convertido en el símbolo de la oposición a su política extractivista, recibe tal reconocimiento internacional?.  Una real molestia para el gobierno peruano, como lo expresa el periódico República en su editorial del 24 de abril , titulado : Máxima y Ollanta, Reconocimiento ambiental mundial y condena implícita al Perú (enlace).
 
Resumen de los hechos

2014 un año de transición.
 
El comienzo del año es sumamente difícil para la resistencia al proyecto Conga, más de 600 hombres de los DINOES proporcionadas a Yanacocha por el gobierno peruano, bloquean las acciones de las rondas campesinas y las reprimen con violencia. Al mismo tiempo, una campaña de difamación sin precedentes estalla en los principales medios de comunicación contra, no sólo la resistencia en Cajamarca, sino también contra sus apoyos en el extranjero. El capital de simpatía de la resistencia dentro del Perú e incluso en Cajamarca se desmorona.
 
Sin embargo, la arrogancia de la empresa Yanacocha y los errores políticos del gobierno de Humala empiezan a dar su fruto. Los contratiempos van a multiplicarse para la empresa minera. Este es el año de las leyes "paquetazos" para fomentar la inversión extranjera, la ley 30151 denominada "licencia para matar", la Ley Nº 30288, llamada ley Pulpin que pone a los jóvenes en las calles. Todo eso contribuye a despertar la adormecida conciencia social peruana. Yanacocha sufre un primer revés legal en su intento de desarrollar actividades de exploración en la zona de San Pablo. El otro será la pérdida definitiva de su juicio en usurpación de tierras contra la familia Chaupe. En mayo del 2014, la CIDH otorga medidas cautelares a 46 personas (incluyendo a la familia Chaupe) y le da al gobierno peruano un plazo de 15 días para cumplir, el gobierno peruano no acata la decisión.
 
Fue en junio de 2014 que el gobierno de Humala cometió su mayor error político, con el  encarcelamiento del electo presidente regional de Cajamarca y opositor declarado del proyecto Conga. Gregorio Santos Guerrero (Goyo) fue encarcelado preventivamente, sin juicio, bajo sospecha de corrupción. Para la mayoría de la gente de Cajamarca, se convirtió entonces en un prisionero político y pese a su encarcelamiento, fue re-electo presidente regional el 5 de octubre de 2014 con una amplia mayoría. La oposición al proyecto Conga está ahora de nuevo en pie.
 
En el 2015, la presión internacional se intensifica, los métodos de Yanacocha empiezan a inducir la ira de todas las ONG que defienden los derechos humanos, la FIDH, Amnistía Internacional  apoyan a GRUFIDES en la defensa de Máxima Acuña y su familia. Los abusos de Yanacocha y sus secuaces contra la familia Chaupe provocan indignación en el mundo entero. Otras organizaciones estadounidenses importantes, como Earthworks y Earthrights formalizan demandas contra Newmont. En mayo del 2015, el gobierno peruano comete otro error político al declarar que no va a cumplir con ninguna de las medidas cautelares otorgadas por la CIDH, poniéndose así al margen del derecho internacional.
 
En el 2015, estallan rebeliones contra otros dos grandes proyectos mineros, Tia Maria en marzo y Las Bambas en septiembre, estos proyectos como Conga fueron impuestos sin consulta y sin tomar en cuenta los impactos sociales y ambientales, de nuevo la represión es terrible (3 oponentes a Tía María y 4 a las Bambas son asesinados por la policía). (TIA MARIA)(LAS BAMBAS) Mientras tanto, los habitantes de otras regiones de la Sierra (Espinar, Cerro de Pasco) comienzan a rebelarse contra la contaminación minera que mata el ganado, contamina el agua y las chacras  y, en especial, induce gravísimas consecuencias para la salud humana. En todas estas regiones, la respuesta del gobierno peruano fue la misma : estado de emergencia y militarización, así se iba incrementando el sentimiento anti-minero en toda la Sierra.
 
2016.
En marzo Newmont publica su Formulario 10-K para la bolsa de valores de Estados Unidos (Wall Street), en el que el proyecto minero Conga está removido de la lista de operaciones en curso para acabar clasificado como mera reserva de mineral. Las razones dadas por Newmont son: la resistencia de las poblaciones, la expiración de los permisos de operación, sin garantía que se puedan renovar estos permisos en un corto plazo y la necesidad de instalar una planta de tratamiento del agua, suficientemente compleja para quebrantar la rentabilidad global del proyecto. Roque Benavides, presidente de Buenaventura, confirmó este cambio de situación del proyecto Conga el 26 de Abril, en declaración a la prensa (enlace).
 
El 6 de abril, el gobierno anunció que otorgaba a Máxima y a su familia una protección especial permanente, con un desplazamiento de la policía 2 veces al mes a su casa (enlace). Ocho días más tarde, se dio a conocer la noticia que Máxima había sido galardonada con el Premio Goldman. La ceremonia de entrega del Premio se realizó en San Francisco el lunes 18 de abril. Parece obvio que los dos hechos están relacionados, el gobierno peruano fue informado del Premio Goldman de Máxima. Otra consecuencia del Premio Goldman, el 26 de abril, Maxima acuña recibió una notificación de la Resolución del Juzgado Mixto de Celendín que revoca la Medida Cautelar impuesta en contra de Maxima el año pasado por Minera Yanacocha. La medida impedía a Máxima y a su familia realizar cualquier tipo de trabajos en su propio predio, incluso cultivar alimentos para su alimentación diaria (enlace).
 
Sin embargo, el Premio Goldman no es una garantía de seguridad para su titular, el 3 de marzo, Berta Cáceres, precio Goldman 2015, fue asesinada en Honduras (enlace). El 24 de abril, matones de Yanacocha asaltaron y amenazaron de muerte a la familia de Máxima e incluso les dispararon con armas de fuego (enlace).
 
El día 10 de abril, tuvo lugar la primera vuelta de la elección presidencial y la renovación de las bancadas del congreso. Los dos candidatos a la presidencia de la izquierda consiguieron un total de 23% de los votos al nivel nacional (un buen resultado si se considera la situación de la izquierda en el Perú estos últimos 20 años), sin embargo, si se analiza los resultados en las regiones donde hay conflictos con la actividad minera y en las que el gobierno decretó el estado de emergencia, estos dos candidatos superan el 50%.De los 20 congresistas electos del Frente Amplio, 15 provienen de esas regiones con conflictos abiertos con la minería.
 
 

mardi 19 avril 2016

CONGA SUSPENDIDO, MAXIMA GALARDONADA, PERO NO PODEMOS BAJAR LA GUARDIA

MAXIMA GALARDONADA


Ganadores del premio Goldman 2016 (de izq. a der.): Zuzana Caputova (Eslovaquia), Destiny Watford (EE.UU.), Máxima Acuña, Leng Ouch (Camboya), Edward Loure (Tanzania); Jorge Rivera Herrera (Puerto Rico). Foto: Goldman Environmental

Máxima Acuña de Chaupe a reçu cette nuit le prix Goldman, qui récompense son immense courage et sa résistance face à la puissante compagnie minière Yanacocha, pour tous ceux qui connaissent Maxima c'est une immense source de joie.

Máxima Acuña de Chaupe recibió esta noche el Premio Goldman en reconocimiento de su inmenso coraje y de su resistencia frente a la poderosa minera Yanacocha, para todos aquellos que conocen a Máxima es una inmensa fuente de alegría.
 
 

 
Debemos permanecer totalmente movilizados - nous devons rester pleinement mobilisés
Cependant, ce prix accordé à Maxima et la suspension du projet Conga, matérialisé par le fait que la compagnie Newmont, principal actionnaire de Yanacocha, l’a retiré de son portefeuille de projets pour une raison de péremption de son permis d’exploitation (voir lien). Cela ne nous permet pas de crier victoire, le futur gouvernement péruvien, avec deux candidats appartenant à la droite dure pro-minière au second tour de l’élection présidentielle, va, sans l’ombre d’un doute, renouveler le permis de Yanacocha. La compagnie minière Yanacocha continue d’occuper sa concession de Conga et d’y effectuer des travaux préparatoires et représente plus que jamais une menace pour les paysans de la région.  Le prix Goldman n’est pas une protection absolue pour ses détenteurs, nous l’avons malheureusement constaté avec l’assassinat de Berta Caceres, le 3 mars dernier.
De même, nous avons aucunes illusions sur «la manière» avec laquelle le futur gouvernement va vouloir imposer ses projets d'exploitation minière et «pacifier» les conflits non résolus, non seulement Conga, mais aussi Tia Maria, Las Bambas et d'autres projets.

 
Sin embargo, el premio otorgado a Maxima y la suspensión del proyecto Conga, evidenciada por el hecho que la empresa Newmont, mayor accionista  de Yanacocha, excluyó Conga de su cartera de proyectos por motivo de caducidad de su permiso de operación (Ver enlace). Estos dos hechos no nos permiten hablar de victoria, el futuro gobierno peruano, con dos candidatos de la derecha dura y pro-minera en la segunda vuelta de la elección presidencial, va a renovar, sin lugar a dudas, los permisos de Yanacocha. La empresa minera Yanacocha sigue ocupando su concesión Conga y sigue llevando a cabo los trabajos preparatorios y representa, más que nunca, una amenaza para los campesinos de la región. El Premio Goldman no es una protección absoluta para sus titulares, lo hemos comprobado trágicamente, con el asesinato de Berta Cáceres, el pasado 3 de marzo.
Del mismo modo, no nos hacemos ilusiones sobre "la forma" con la que el futuro gobierno intentará imponer sus proyectos  y "pacificar" conflictos pendientes, no sólo Conga, sino también, Tia Maria, Las Bambas y demás proyectos de su cartera.
 
Rocío Silva Santisteban expresa lo mismo en su columna Okupa.

Máxima, el Premio Goldman y las mujeres
Por Rocío Silva Santisteban
 
No es casualidad que las tres personas que han ganado un Premio Goldman en el Perú sean mujeres: María Elena Foronda y su lucha contra la pesca indiscriminada en Chimbote; Ruth Buendía, dirigente de CARE, y sus reivindicaciones indígenas y Máxima Acuña Atalaya de Chaupe y su gran batalla por la propiedad de su tierra y por el agua para su comunidad en la confrontación contra el Proyecto Minero Conga.
 
Las mujeres en el ámbito de los conflictos sociales están cumpliendo un rol preponderante —Mar Daza del PTDG y la ingeniera económica Kely Alfaro han realizado avances de investigaciones al respecto—  muy similar al que han cumplido las madres, viudas e hijas que han buscado y buscan a los desaparecidos o asesinados del conflicto armado interno. Me refiero al fortalecimiento de la resistencia a través de la demanda indesmayable de justicia: no solo con denuncias ante el Poder Judicial sino también compartiendo sus vivencias y su testimonio.
 
El caso de Máxima es un ejemplo de coraje, resistencia, resiliencia y optimismo frente a la aplanadora que puede ser una empresa con grandes capitales y poder como lo es Minera Yanacocha. Es una empresa internacional —segunda de oro en el mundo— que cuenta con los estudios de abogados más prestigiosos y sofisticados para luchar contra la familia Chaupe por la propiedad de 23 hectáreas de terreno que están en el corazón del proyecto. Al otro lado está Máxima, su familia nuclear (cuatro hijos y Jaime, el esposo) y su abogada, Mirtha Vásquez, directora de GRUFIDES, una pequeña ONG que ha sido espiada, estigmatizada y vapuleada por SECURITAS (seguridad de Yanacocha-Conga). La ONG cuenta con un presupuesto exiguo financiado por la institución católica Misereor con el aval del Obispo de Cajamarca.
 
En el caso del juicio por usurpación agravada que la empresa interpuso contra la familia, ellos perdieron; pero en el juicio civil, con toda la presión y con las demoras clásicas de nuestro sistema, la jueza ha dado una orden preventiva de no “intervenir” en el terreno, lo que implica incluso no sembrar. Esta situación —a pesar de que ha sido desafiada por la familia— no les permite siquiera comer porque, como se ha repetido mil veces, ellos se proveen de sus propios recursos. Una violación al derecho alimentario.
 
Los colegas de Ojo Público han difundido ayer un meme que dice: “Máxima Acuña: la luchadora de Cajamarca ahora es intocable”, lo mismo tuiteó ayer mi querido colega Andrew Miller, desde AmazonWatch en Washington. Lamentablemente eso no es cierto: Berta Cáceres, Premio Goldman 2015, activista del pueblo lenca contra las mega-represas en Honduras, fue asesinada hace un mes durmiendo en su casa. Eso es lo que NO queremos que suceda con Máxima Acuña. Dirán ustedes, desconcertados lectores, que es imposible porque una empresa como Yanacocha no la va a mandar a matar. Es cierto: pero sí van a estar muy molestos con este premio aquellos que se benefician de la empresa y ahora se sienten perjudicados porque Newmont ha retirado a Conga de sus reservas debido a la expiración de los permisos de operación. ¿Y qué creen pueda suceder con Keiko Fujimori o PPK en el gobierno?,  ¿continuarán las medidas cautelares que ha solicitado la CIDH para Máxima? 
Cuidado: la tentación autoritaria está a la vuelta de la esquina.

 

lundi 18 avril 2016

MÁXIMA ACUÑA GALARDONADA CON EL PREMIO GOLDMAN – MAXIMA ACUÑA GAGNE LE PRIX GOLDMAN

The Goldman Prize.

Le Prix Goldman pour l'environnement honore les héros de l'environnement de base des six continents du monde: Afrique, Asie, Europe, Océanie, Amérique du Nord, Amérique du Sud et centrale. Le prix reconnaît les individus pour leurs efforts soutenus et importants pour protéger et améliorer l'environnement naturel, souvent au risque de leur propre vie. Le prix Goldman vise particulièrement les leaders "de base" comme ceux qui sont impliqués dans les efforts locaux, où un changement positif est créé par la communauté ou par la participation des citoyens dans les questions qui les touchent. Grâce à la reconnaissance de ces leaders individuels, le prix vise à inspirer d'autres gens ordinaires à prendre des mesures ou réaliser des actions extraordinaires pour protéger le monde naturel (Voir lien).
 
El Premio Ambiental Goldman homenajea a héroes ambientales de los pueblos de los seis continentes del mundo: África, Asia, Europa, Oceania, América del Norte, América del Sur y Central. El premio reconoce a las personas por sus esfuerzos sostenidos y significativos para proteger y mejorar el entorno natural, a menudo con gran riesgo personal. El premio Goldman identifica a los líderes "de base" como los que participan en los esfuerzos locales, donde se crea un cambio positivo a través de la comunidad o la participación ciudadana en los asuntos que les afectan. A través del reconocimiento de estos líderes individuales, el premio busca inspirar a otras personas ordinarias para adoptar medidas extraordinarias para proteger el mundo natural (ver enlace).


Lien : Atribución del premio 2016 a Máxima – Attribution du prix 2016 a Maxima  


Maxima con su hija Ysidora duante su visita en Paris en mayo del 2014


Les cérémonies de remise du prix - Las ceremonias de entrega del premio.


Una primera ceremonia tendrá lugar esta tarde 18 de abril 2016 en el San Francisco War Memorial Opera House y la segunda el miércoles 20 en Washington. (Ver el enlace)

Une première cérémonie aura lieu cette après-midi 18 Avril, 2016 au San Francisco War Memorial Opera House et la seconde, le mercredi 20 à Washington. (Voir le lien)


Se podrá seguir en vivo la ceremonia (5H30 PM hora de San Francisco), para los amigos europeos es un poco delicado, habrá que madrugar (3H30 AM el martes 19), en Perú 7H30 PM). (ver el enlace)

Vous pouvez suivre en direct la cérémonie (5:30 PM heure de San Francisco), pour des amis européens c’est un peu délicat, va falloir se lever tôt (3H30 du matin le mardi 19), au Pérou, c’est à  7H30 PM). (voi le lien)

 
Liens de référence - Enlaces de référencia

 Histoire de la résistance contre le projet minier Conga

Visite de Maxima à Paris en mai 2014

 

dimanche 17 avril 2016

CONGA BLOQUE EN ATTENTE DE PROLONGATION DE SES PERMIS


Une lueur d'espoir dans la lutte contre le méga projet minier Conga, la compagnie Newmont a enlevé Conga de sa liste d'opérations. Nous avons gagné du temps, mais la bataille est pas encore terminée, la compagnie Newmont est en attente pour le renouvellement de ses permis de construction et d’opération, avec des permis périmés, Newmont, dans sa déclaration 10-K (voir ci-dessous), a dû extraire Conga de son portefeuille de projets «actifs» pour le passer au statut de «réserves minérales». Si le prochain gouvernement renouvelle les permis, le projet continuera, C’est pour cela qu’il faut se battre pour le non-renouvellement de ces permis. Le non-renouvellement de ces permis signifierait un pas décisif vers la victoire.
Una luz de esperanza en la lucha contra el mega proyecto minero Conga, Newmont lo removió de su lista de operaciones. Hemos ganado tiempo, pero la batalla aún no ha terminado, la empresa Newmont está a la espera de la renovación de sus permisos de construcción y de operación. Con permisos caducados, Newmont tuvo que retirar de su declaración 10-K (véase a continuación) el proyecto Conga de su cartera de proyectos "activos" para pasarlo al estado de "reserva mineral". Si el próximo gobierno renueva esos permisos, el proyecto va a continuar, es por eso que debemos luchar por la no renovación de estos permisos. La no renovación de estos permisos significaría un paso decisivo hacia la victoria.
 
Déclaration des ONG Earthworks et SumOfUs : « C'est un pas dans la bonne direction, mais ce n’est pas suffisant. Newmont doit immédiatement retirer les forces de sécurité et annuler les poursuites judiciaires qui menacent et harcèlent Maxima et toute sa communauté »- « Cette décision importante à l'échelle mondiale a eu lieu seulement après des années d'opposition locale et une vague de soutien international contre des intérêts financiers de plusieurs milliards de dollars, mais le travail est pas encore terminé. Les membres deSumOfUs à travers le monde vont continuer à travailler contre la Newmont et d'autres soutiens du projet Conga, jusqu'à ce que Maxima, sa famille et sa communauté soient enfin laissés en paix. " (Voir lien)
Declaración de las ONG Earthworks y SumOfUs: "Eso es un paso en la buena dirección, pero no es suficiente. Newmont debe retirar inmediatamente las fuerzas de seguridad y cancelar sus demandas que amenazan y acosan a Máxima y toda la comunidad "-" Esta decisión importante a nivel mundial se produjo sólo después de años de oposición local y una ola de apoyo internacional en contra de intereses financieros de miles de millones de dólares, pero el trabajo aún no ha terminado. Los miembros SumOfUs en todo el mundo seguirán trabajando contra Newmont y otros partidarios del proyecto Conga, hasta que, por fin, Máxima, su familia y su comunidad puedan vivir en paz. "(Ver el enlace)
Extract de la déclaration (formulaire) Form 10-K que toute compagnie américaine cotée doit présenter annuellement à la commission boursière SEC (Securities and Exchange Commission) sur l’état de ses activités et de ses finances (Form 10-K de Newmont).
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Page 22 de la déclaration 10-K de Newmont sur le projet Conga
“The Company does not anticipate being able to develop Conga for the foreseeable future. Given recent expiration of operating and construction permits and the related uncertainty around the renewal of those permits, as well as the deferral of the project, the Company has removed Conga from its Reserves statement and reclassified the project as Mineralized Material. Should the Company be unable to develop Conga, the Company may in the future reprioritize and reallocate capital to other development alternatives, which may result in an impairment of the Conga Project and further reclassification of the related Mineralized Material.”

“La Compañía no espera poder desarrollar Conga en un futuro previsible. Teniendo en cuenta la recién expiración de los permisos de construcción y de operación y la incertidumbre relacionada en torno a la renovación de dichos permisos, así como el aplazamiento del proyecto, la Compañía ha removido el proyecto Conga de su declaración de Reservas y lo ha reclasificado como material mineralizado. En caso de que la Compañía no pueda desarrollar Conga, la empresa podrá, en el futuro, priorizar y reasignar capital a otras alternativas de desarrollo, lo que puede dar lugar a un deterioro del Proyecto Conga y otra reclasificación del material mineralizado relacionado.”

"La compagnie ne prévoit pas être en mesure de développer Conga  dans un avenir prévisible. Compte tenu de l'expiration récente des permis  de construction et d’opération  et l'incertitude liée autour du renouvellement de ces permis, ainsi que le report du projet, la Société a retiré Conga de sa déclaration de réserves et reclassées le projet comme matériel minéralisée. Si la Société était incapable de développer Conga, la Société peut à l'avenir changer ses priorités et réallouer le capital à d'autres alternatives de développement, ce qui peut entraîner une perte de valeur du projet Conga et un nouveau reclassement du matériel minéralisé qui lui est lié ».

samedi 16 avril 2016

MESSAGE DU COMITE DE SOLIDARITE AU CNDF ET A LA CADAC POUR LE DECES DE MAYA SURDUTS

Chère Suzy Rojtman

Chères amies de CADAC et de la CNDF
Le Comité de Solidarité avec Cajamarca-Pérou tient à vous dire toute la peine que nous cause la disparition de Maya Surduts.
Voilà maintenant deux ans elle avait reçu au 21 ter Rue Voltaire, avec sa générosité et sa force communicative la paysanne péruvienne Màxima Acuña de Chaupe persécutée avec sa famille par la multinationale minière Yanacocha parce qu'elle refuse de céder sa terre et son eau au méga projet de mine d'or à ciel ouvert CONGA.  Nous nous souvenons combien l' avait émue ces mots de Màxima "Ils disent que je ne sais rien faire, mais regardez tout ce que j' ai sur moi c'est moi qui l' ai fait " tout en montrant avec fierté son impeccable tenue traditionnelle du Nord des Andes. Maya avait été particulièrement touchée par cette lutte si inégale de la petite paysanne à qui les sbires de l' entreprise venaient de tuer les brebis et détruire la Maison, face à la plus grand entreprise de production d'or du monde et la complicité de l' Etat péruvien. Maya, qui assista ensuite à la rencontre avec Màxima à la Maison de l' Amérique Latine avait su lui transmettre toute la solidarité de CADAC et de la CNDF, une contribution qui jointe à toutes les autres, lui permet de tenir encore.

 
Maya Surduts avec Maxima Acuña de Chaupe et sa fille Ysidora en mai 2014
C'est avec le même  enthousiasme et la même empathie qu'elle dialogua l' an dernier avec Rosa Sara Huamàn, représentante de la Communauté  indigène de Kañaris-Nord-est Pérou contre la répression de son peuple qui refuse le méga projet minier "cañarioca" et qui assistait au Colloque convoqué au Sénat en leur défense et des autres peuples en résistance face à l' extractivisme au Pérou. Nous nous souvenons avec quelle attention, Maya, après avoir expliqué à Rosa la lutte pour le droit à l' avortement menée par les femmes en France, écouta par la voix de Rosa le malheur et la lutte contre la stérilisation forcée que le gouvernement Fujimori imposa aux femmes des communautés indiennes des Andes.

Maya avait su établir ce dialogue et ce lien avec ces femmes des Andes permettant ainsi aux unes et aux autres de s'enrichir et de renforcer leur combat.
Nous assisterons à la cérémonie des adieux de Maya et nous vous transmettons à nouveau toute la peine que nous cause la perte de votre amie, de votre camarade qui était devenue aussi la nôtre.

Paris le 15 avril Le Comité de Solidarité avec Cajamarca-Pérou

samedi 9 avril 2016

PRESENTATION DU DOCUMENTAIRE « LAS DAMAS AZULES » A LA MAISON DE L’AMERIQUE LATINE


Auditorium de la Maison de l’Amérique Latine comble ce vendredi 8 avril, pour la présentation du documentaire de Bérengère Sarrazin « Las Damas Azules » en présence de la réalisatrice. La présentation du film a été précédée d’une intervention de Jean Puyade, membre du comité de solidarité avec Cajamarca et président de l’association culturelle Casa de Santa Fe, qui a relié cette résistance des femmes de Cajamarca contre le mégaprojet minier Conga avec l’ensemble des résistances face aux mégaprojets imposés en Amérique Latine et dans le monde. Il a été également rappelé qu’une pétition était toujours en cours sur le site change.org demandant une protection pour Maxima Acuña et sa famille contre les agressions de la compagnie minière Yanacocha. La résistance face aux mégaprojets n’est pas sans risque, de nombreuses personnes sont menacées de mort, certaines sont assassinées comme ce fut le cas  en particulier de Berta Caceres au Honduras le 3 mars dernier.
 
La projection a été suivie d’un débat animé avec le public.
 
Nos prochains évènements :
 
Table ronde sur l’assassinat de Berta Caceres le 19 avril 2016 a 19H, à la maison de l’Amérique Latine (217 boulevard St Germain – 75007 Paris) (voir lien).
Le documentaire « Las damas azules » sera représenté de nouveau au festival écologie et résistance le dimanche 22 mai à 16H

Quelques liens :

Blog las Damas Azules - Le mégaprojet minier Conga - Pétition pour Maxima et sa famille
 
Quelques photos de l'évènement :

Bérengère durant la présentation du documentaire

Jean Puyade durant son intervention

Le public durant le débat