vendredi 22 juin 2012

Soirée informative sur Cajamarca

Intensifions la solidarité pour Cajamarca, Maintenant!!

Le Comité de Solidarité avec Cajamarca (France)
vous invite à la
Soirée informative, récréative et de confraternité
mercredi 4 Juillet à partir de 18h
Au 11 rue Caillau - 75013 Paris
(Maison des Associations du XIIIè Paris)
Programme de la soirée :
1 Présentation générale
2 Information des actions réalisées par le Comité
3 Projection du film sur la résistance du peuple de Cajamarca.
4 Participation artistique
5 Information du représentant du Comité au sommet des peuples Rio+20 réalisé au Brésil.
6 Apéritif soupatoire
      
Alors que le peuple de Cajamarca poursuit son lutte légitime  contre le projet méga minier Conga qui met en danger sa terre, son eau, sa vie, et que la grève indéfinie se poursuit pour son retrait.

Alors que le gouvernement Ollanta Humala continue sa politique répressive, la solidarité avec Cajamarca s'étend en Europe.
Des rassemblements ont eu lieu à Bruxelles, à Berlin à Strasbourg, Londres  à l'occasion de la visite à l'Union européenne du président du Pérou, où il a pu entendre "Conga no va!" 
Notre comité a organisé  un Rassemblement de citoyens français et latinoaméricains entouré d' Associations, d' organisations démocratiques et syndicales françaises sur l' Esplanade du Trocadero. Une délégation du Comité  a été reçue par Madame l' Ambassadrice du Pérou en France.
Enfin lors du sommet Rio+20 notre lutte solidaire a également été présente.

Nous vous informerons de la situation, puis, après avoir entendu nos amis poètes, écrivains et musiciens, nous confraterniserons autour d'un apéritif-soupatoire pour lequel nous vous demandons d'apporter chacun votre contribution (boisson et plats).
                                                                       

Venez nombreux!, nombreuses!
Rejoignez la lutte du Comité de solidarité.

Pour adhérer à la pétition et ajouter votre signature, veuillez cliquer sur : solidaritecajamarcafrancia@gmail.com

Pour voir la liste complète de signataires cliquer ici:
http://solidaritecajamarca.blogspot.fr/2012_03_01_archive.html


__________________________________________



Information de notre représentante à Rio+20, 
Ce document à été présenté au sommet dans le cadre de la solidarité avec le peuple de Cajamarca et contre le projet Conga.



COMMUNIQUE DE SOLIDARITE INTERNATIONALE
AVEC LES POPULATIONS EN LUTTE DE CAJAMARCA  ET ESPINAR -PEROU

 RIO DE JANEIRO , Juin 2012
A l'initiative du Comite de solidarité Cajamarca en France

Non au projet Conga,
Non à la  répression et aux assassinats d'Espinar(Cusco)

La multinationale Yanacocha exploite à ciel ouvert depuis 18 ans la plus grande mine d'or d'Amérique Latine dans la région de Cajamarca (Andes nord du Pérou) au prix d'exactions contre les communautés paysannes, de pollution , de contamination de l'eau et de violations des droits de l'homme. La région de Cajamarca, devenue capitale de l'or d'Amérique Latine, demeure l'une des plus pauvres du Pérou.

 Le projet Conga prétend étendre ses activités dans la région de Celendin en asséchant 4 lacs de haute montagne et en provoquant des dommages irréversibles pour l'environnement, la santé et la vie des habitants.

Il a suscité l'indignation non seulement des communautés paysannes mais également de toute la population de la région et a provoqué la plus grande mobilisation populaire unitaire depuis 20 ans au Pérou (grève générale régionale de 11 jours en novembre, marche nationale pour l'eau du 1er au 10 février et nouvelle grève générale régionale depuis le 29 mai dernier);

A Espinar (Cusco), la population s'est mobilisée contre  l'entreprise minière de cuivre  Xtrata Cooper Tintaya pour dénoncer la contamination de l'eau et les dommages graves contre la santé des habitants et l'environnement causés par les activités de cette entreprise; La population demandait  la venue d'une commission gouvernementale à Espinar et la réalisation d'une étude d'impact environnemental; La réponse a été une brutale répression, des arrestations arbitraires de dirigeants (dont le maire d'Espinar,Oscar Mollohuanca) des blessés et deux  morts par balles.

Le Président Ollanta Humala avait promis de défendre l'eau aux populations de Cajamarca et du Cusco qui  ont  très majoritairement soutenu sa candidature et permis son élection en juin  dernier.Trahissant ses promesses électorales,  il adopte  désormais la même  politique néolibérale d'appui aux multinationales  minières que les gouvernements antérieurs,  une conception du développement basé sur  l'extractivisme minier détruisant les ressources naturelles de son pays et réprime les populations qui défendent la cause que lui même s'était engagé à défendre.
 
Nous, citoyens et  membres d'organisations sociales, syndicales, réseaux, associations et ONG participant au Sommet des Peuples Rio+20

-manifestons notre appui et notre entière solidarité avec les populations péruviennes de Cajamarca et d'Espinar (Cusco) en lutte contre les multinationales minières Yanacocha ( contrôlée par l'entreprise américaine Newmont )et Xtrata Cooper Tintaya (Suisse) pour la défense de l'eau, de leurs ressources naturelles et de leur vie.

-soutenons la défense du droit à l'eau (reconnu partie intégrante des droits de l'homme par la résolution de juillet 2010 de l'ONU) et celle du droit des populations  à être consultées sur tout projet affectant leurs terres et leurs ressources (Déclaration des Nations Unies 2007 et Convention 169 de l'OIT)
-demandons au Président Ollanta Humala  le respect de ses propres engagements pour la défense de l'eau contre les multinationales minières et l'annulation du projet Conga;
-exigeons  l'arrêt immédiat de la criminalisation des mouvements sociaux et populaires, de l'usage des armes et de la violence contre la population défendant pacifiquement ses   ressources naturelles et une   conception différente du développement,
-dénonçons les  violations des droits de l'homme, les arrestations arbitraires, les procès avec transfert de juridiction (le cas d'Oscar Mollohuanca, leader de la protestation sociale et maire d'Espinar et celui du Président de la région de Cajamarca, Gregorio Santos),  les représailles juridiques  actuelles  contre une cinquantaine de dirigeants populaires et  l'assassinat de  Walter Sencia et Rudecindo Puma, tués par balles lors d'une protestation par les forces de police à Espinar   le 28 mai dernier .
Voir les signatures des personnes et organisations qui ont adhérer à cet communiqué  depuis le sommet des peuples à Rio de Janeiro:



Signatures ajoutées dernierement à l'ocassion du sommet des Peuples - Rio+20 - Juin 2012

303. Maria Cristina BATALHA - UERJ - Universidad Estado de Rio de Janeiro
304. Alexandre DORNELAS  - Comite Mineiro 
305. Sergio CARDOSO - ARFOC - BRASIL - Associacion Reporteros e Fotografos cinematograficos do Brasil
306. Patricia CORNILS -  Transparencia -
607. Leandro UCHOAS - Mandato Chico Alencar -
308. Gabriel STRAUSMAN - Justicia Global -
309. Rolando CASTRO - CEDAVERA -
310. Nathalie SEGUIN - FANMEX - Red de Accion por el agua Mexico
311. Jose RICAPA - MOCICC (Movimiento Ciudadano frente al cambio climatico) -
312. David ARIAS - UNILA - Universidad Federal de Ingegraçao Latino Americana
313. Flavio PERREIRA  FREITAS - UNILA - Universidad Federal de Integraçao Latino Americana
314. Victor SANCHEZ  - MOCICC - Movimiento Ciudadano frente al cambio climatico
315. Rosalinda HIDALGO - MAPDER - Movimiento mexicano de afectados por las presas
316. Patricia AMET - Généro  y Economia -
317. Azril BACAL - UNALM - Peru - Universidad Nacional La Molina - Peru
318. Luis ISARRA DELGADO - FENTAP - Peru (Secretatio Nacional - Federacion 319. Nacional de Trabajadores del Agua del Peru) -
320. Margarita LOPEZ -  SINTRACUAVALLE - Columbia
321. Lourdes MARTINEZ - FFOSE PRT - CNT - Federacion de funcionarios de obras Sanitarias del Estado - Uruguay
322. Paulo RODRIGUES GANDARELA - Movimento em prol da criaça o do Parque 323. Nacional da Serra da Gandarela - Belo Horizonte
324. Esperaria SALAZAV  - MAPDER - Movimiento mexicano de afectados por las presas
325. Ana Lucia de ARAUJO
326. David DELHOMMEAU -
327. Sophie GERAUD - CEDIDELP -
328. Antonio MAURO ANJOS - ICMBRO - BRAZIL - (Chico Mendes Institute for Biodiversity Conservation)
329. Jose PROCOPIO DE LUCENA - ASA( Articulaçao No Semi - Arido Brasileiro)
330. Gilberto CERVINSKI - MAB (Movimento dos atingidos pelos Barragems)
332. Libertad DIAZ VERA - MAPDER - Movimento Mexicano de Afectados por las presas  en defensa de los Rios -  
333. Pedro ARROJO - Universidad Zaragoza
334. Antonio ZAMBRANO ALLENDE - FSP -
335. Jeronimo OSORIO CHEN - FGAARDA - Guatemala  -
336. Joao CLIMACO  - FONASC CBH - Foro Nacional da Sociedade Civil -
337. Teresa CASTRO  FONASC
338. Reginaldo MELO  - FONASC.
339. Maria Auxiliadora ALVARENGA  - FONASC - CBH
340. Etienne VERNET -
341. Sergio GARCIA - MST Argentina
342. Luciana ECHEVARIA - MST Argentina
343. Rocio CHUMU SOLES - ONAMIA PERU (organizacion nacional de mujeres andinas y amazonicas)
344. Uolli BRIOTTO - ONG TECHO
345. Lia josé BOMFIM SANTOS - UNEGRO - PA Uniao de Negras e Negros pela Igualdade Racial
346. Aguinaldo RAMOS - escritor - jornalista
347. Helô CARVALHO - NEPHU - Universidad Federal Fluminense
348. Regina BRENESTEM - NEPHD - UFF - Universidad Federal FLuminense
349. Lourdes MARTINEZ - Federacion Funcionarios de Agua - Uruguay
350. Gustavo SPEDALE - Coordinadora Cordoba de defensa del Agua
351. Felicio Dante – MPF (Ministerio Publico Federal na defensa dos direitos constitucionais do ciudadano
352. Isa LOPES COELHO - UERJ - Universidad Estado de RIo de Janeiro
353. Annie CAMBE - Encontro das Letras - Rio de Janeiro
354. Valeria VILLELA DOS SANTOS - escitora e sociologa - Rio de Janeiro
355. E. Susan GUGENHEIM - Universidad Estado Rio de Janeiro
356. Jorge de la BARRE - sociologue - Universidad Fédérale Fluminense

 

mercredi 20 juin 2012

Cajamarca 21 días de resistencia y huelga de hambre contra el proyecto Conga

 
* HUMBERTO BOÑÓN CHEGNE SECRETARIO GENERAL DEL SUTEP REGIONAL CAJAMARCA.
* ISABEL MICHA VASQUEZ SECRETARIA DEL SUTEP BAÑOS DEL INCA.
* LUIS QUIROZ CABRERA DOCENTE DE LA I.E SAN FRANCISCO DE CAJAMARCA
 
NOS HEMOS DECLARADO EN HUELGA DE HAMBRE PORQUE EL GOBIERNO NACIONAL IGNORA LA LUCHA DE NUESRO PUEBLO DE CAJAMARCA.
 
¡CONGA NO VA!
 
 

 

MENSAJE A LA NACION DEL PRESIDENTE REGIONAL DE CAJAMARCA


 
Cajamarca, 18 de Junio del 2012.
            De mi especial consideración. 
Un abrazo a los hombres y mujeres de la Nación.

Soy presidente regional de Cajamarca por mandato popular. He jurado continuar la lucha por una regionalización democrática, patriótica, con justicia social, que fortalezca la unidad de la patria, recupere competencias y profundice el proceso de descentralización con visión estratégica, productiva e integradora. La regionalización no es regalo de gobierno alguno, es una conquista de los pueblos por democratizar la economía, la política, el Estado y el poder, para que las rentas que se generan en las regiones se distribuyan con justicia y no por la fuerza e interés de la clase política dominante.

Apoyamos la elección del Presidente Humala porque se comprometió a gobernar de la mano con las regiones y municipios, prometió que seríamos partícipes del programa de la “Gran Transformación” (GT) para recuperar la soberanía de nuestros recursos naturales, porque con él terminarían los privilegios a las transnacionales. Nos dijo que la honestidad haría la diferencia enfrentando a la corrupción y la mafia, que las regiones tendríamos un verdadero canon y los impuestos a las sobre ganancias mineras serían una realidad.

Ha sido suficiente el conflicto “Conga”, -proyecto de expansión de Minera Yanacocha (Newmont-Benavides–BM)- para comprender la fragilidad de los principios y la magnitud de renuncia a los ideales. En menos de un año, el gobierno le ha dicho al pueblo peruano que la “GT es inviable, que nada de globos de ensayo, que se quiere un Estado pragmático, pequeño y ágil”, evidenciando la esencia del “nuevo” programa: el continuismo neoliberal, signado por el centralismo y expansión irracional de las actividades extractivas, sometimiento a los mandatos del FMI y BM. Es decir hacer más de lo mismo, donde los compromisos con las transnacionales serán cumplidos, más no los compromisos con el pueblo.

Los que perdieron las elecciones y han copado el gobierno, -como la CONFIEP y sus socios- respiran tranquilos seguros que se mantendrá el status quo con una legislación ambiental, minera y con políticas de concesiones favorables a las grandes transnacionales, mientras nuestras comunidades y sus poblaciones están desprotegidas, y los alcaldes y gobiernos regionales están excluidos porque todo se decide en las cómodas oficinas de Lima.

La resistencia de los cajamarquinos ha puesto al descubierto que los Estudios de Impacto Ambiental (EIAs) son documentos formales cuya sostenibilidad técnica es cuestionable, que el accionar de la empresas originan conflictos sociales, que no abordados oportunamente y en forma adecuada originan protestas sociales como las que está sucediendo en la región y el país. En este escenario, la causa fundamental de este problema nacional es la Constitución de 1993, hecha y aprobada con fraude a la medida del gran capital y que el Presidente Humala ofreció cambiar.

Conciudadanos, cumplir mi palabra, ser coherente con la propuesta de gobierno regional, reclamar se reivindique la ética para la política y ponerme al frente de mi región para defender el derecho al agua, proteger las cabeceras de cuenca, demandar transparencia a la inversión privada, pedir que el presidente honre su palabra, y que las instituciones del Estado se fortalezcan y sean independientes del poder económico, me ha costado una decena de juicios, bloqueo de cuentas del gobierno regional, hostigamiento e intervención de la Contraloría General de la República, imposición de la policía y fiscalía anticorrupción, que han tomado el Gobierno Regional de Cajamarca con celeridad inusual, evidencian que su objetivo ya no es técnico, ni de acompañamiento para apoyar y transparentar la gestión; su objetivo es POLITICO, de amedrentamiento para justificar la denuncia infundada adelantando juicios de que Gobierno Regional financió las protestas y que sigue financiando la resistencia de un pueblo que ha decidido decirle no a la expansión minera irracional e irresponsable de la empresa norteamericana Newmont, demostrada en los últimos 18 años de operaciones en Cajamarca.

Por tanto nos ratificamos en nuestra solicitud: que el presidente de la República y el Congreso elegido con el programa de la Gran Transformación honren su palabra, convoquen a la ASAMBLEA CONSTITUYENTE para que desde el Perú profundo se recoja el interés nacional y se elabore la NUEVA CARTA MAGNA para salvar la dignidad de la patria, y construir un Perú para los peruanos, con gobernabilidad, paz y justicia social. Pedimos que se resuelva el conflicto Conga declarando inviable al proyecto de la empresa Newmont, que no cuenta con licencia social, ni ambiental, pues su persistencia ha puesto en peligro la gobernabilidad de la región.

Denunciamos ante el Perú y organismos nacionales e internacionales de derechos humanos que, somos objeto de guerra sucia y persecución política al propio estilo Fujimori y Montesinos, que no callaremos jamás. La derecha y las transnacionales con la fuerza económica  y política que el capital les otorga, se han propuesto aplastarnos cerrando el debate para imponer los proyectos mineros más sucios del mundo: Conga y la ampliación de otros, siguiendo al pie de la letra las órdenes de los inspiradores de programa económico neoliberal. Exigirle al presidente Humala que honre su palabra, ponga en vigencia la Constitución de 1979 y convoque a una Asamblea Constituyente no es insurgencia, es ejercicio ciudadano; la derecha, la Confiep y sus operadores cierran filas para defender su constitución del 93, presionan a los poderes del estado; el Congreso presiona al Fiscal de la Nación para que nos procese por “apología a la insurgencia”, “rebeldía” y otros delitos, igual ocurre con el encargado de la Defensoría del Pueblo, el TC,  los cuales han terminado cediendo; estamos ante la confirmación de un régimen minero - autoritario que ha iniciado una persecución política contra los opositores al modelo, y resuelve los conflictos con métodos represivos que de seguro profundizarán la polarización del país.

Convocamos a las organizaciones sociales, sindicales y populares; a las fuerzas patrióticas progresistas y de izquierda a organizarnos para recuperar la Gran Transformación, reconquistar la democracia y los derechos sociales y políticos, construyendo para ello la unidad más amplia que nos permita generar confianza en el pueblo peruano y lograr cambios estructurales que desde hace décadas la patria reclama.


GREGORIO SANTOS GUERRERO

PRESIDENTE REGIONAL DE CAJAMARCA
 

samedi 16 juin 2012

Trasladan arbitrariamente a cajamarquinos a cárcel de Chiclayo

Comunicado urgente del Comando Unitario de Lucha de Cajamarca

En horas de la mañana, la PNP trasladó a la cárcel de Chiclayo a tres ciudadanos cajamarquinos que fueron detenidos el día de ayer durante la brutal represión policial.

Las tres personas residen en provincias, en el caso de la señora Juana es una madre de familia campesina de Bambamarca.

- Juana Huamán Escobar 
- Gilberto Puente Correa (24) (va herido en la cabeza)
- Marco Antonio Vargas Martos (29)


La decisión de traslado a Chiclayo habría sido dispuesta por la fiscal de Chiclayo en la supuesta razón de que estos ciudadanos, no habríam temido documento de identidad y al no tener domicilio fijo o identificable en la ciudad de Cajamarca, podrían haber evadido las acciones de investigación. Esta decisión constituye, sin duda, una decisión arbitraria ya que:


-En primer lugar el mismo hecho de trasladarlos a una jurisdicción que los priva del juez natural se viola el respeto al debido proceso y

-Segundo es obvio que al ser ciudadanos de provincias no pueden tener domicilio identificable en la ciudad de Cajamarca, sino en su propia provincia,


Pedimos a las organizaciones de derechos humanos, de defensa ambiental y organizaciones sociales y gremios, así como al Colegio de Abogados de Lambayeque puedan ayudar en la defensa legal y soporte humanitario a estos compañeros cajamarquinos que van presos por haberse atrevido a ejercer su derecho a la justa protesta en la defensa de su derecho al agua.


Hacemos un llamado a los residentes cajamarquinos en Lambayeque para que de manera solidaria proporcionen ayuda humanitaria a estos tres dignos cajamarquinos que ahora van presos por defender nuestro derecho a que no se destruyan las cabeceras de cuencas como lo quiere hacer ahora el proyecto minas Conga de minera Yanacocha.


Igualmente, hacemos un llamado a la prensa independiente de Lambayeque a informar sobre la situación de detención y el proceso que inicien a nuestros hermanos cajamarquinos.


El Comando Unitario de Lucha de la Región de Cajamarca, manifiesta que se mantendrá firme en su lucha hasta lograr que la Minera Newmont declare que desista del proyecto minero Conga o el gobierno declare su inviabilidad.


Cajamarca, 15 de Junio 2012
La arbitrariedad no pasará!
Conga Ya Fue, el pueblo decidió.

COMANDO UNITARIO DE LUCHA CAJAMARCA

Idelso Hernández Llamo
Edy Benavides León
Milton Sánchez


Cajamarca, Duros enfrentamientos en víspera de inminente reinicio del proyecto Conga

Yanacocha habría aceptado condiciones del gobierno para retomar proyecto Conga. Ayer hubo 70 heridos. 

Choque. La policía reprimió con dureza a manifestantes del Frente de Defensa y a periodistas. Se sancionarán excesos.
 
Después de casi dos meses de espera, la minera Yanacocha habría comunicado su decisión al Ejecutivo de aceptar las recomendaciones del peritaje internacional, a fin de reiniciar cuanto antes las actividades de su proyecto aurífero en Cajamarca.

El acuerdo lo daría a conocer hoy el mismo presidente Ollanta Humala, a su retorno de Europa, a través de un mensaje a la nación, como lo hizo cuando su gobierno decidió aceptar el proyecto minero Conga pero con cambios.

Desde Cajamarca, el presidente regional Gregorio Santos advirtió en Twitter que el acuerdo obedecía a una estrategia de la Confederación Nacional de Instituciones Empresariales Privadas (Confiep)

"También viene... Newmont aceptando condiciones del gobierno, y Humala en mensaje, garante de palabras, sin cambios. Así dice el libreto Confiep", escribió la autoridad regional que ayer, temprano, participó en las protestas contra el proyecto minero Conga.

El eventual acuerdo entre el Ejecutivo y Yanacocha se da en el contexto del día más violento del paro indefinido que ayer cumplió su decimoquinto día.

Al menos 70 heridos, cuatro ellos de gravedad, y siete detenidos dejaron los enfrentamientos que se produjeron entre los pobladores y los policías a lo largo del día en la ciudad de Cajamarca y en la carretera  que conduce a Bambamarca.

La tranquilidad que había reinado por la mañana se rompió con los enfrentamientos a la salida de Baños del Inca, en el kilómetro 4,5 hacia Bambamarca.
Los manifestantes eran ronderos de las comunidades de Huambocancha, Samana Cruz y Tual.
Otro grupo se enfrentó a la policía frente al grifo Continental, en la avenida Miguel Carducci, en la salida a Bambamarca. Al parecer, intentaban bloquear la vía y hubo un intercambio de piedras y bombas lacrimógenas. Por la mañana, ya habían bloqueado la carretera hacia Chota, altura del km 135.

Los manifestantes indicaron que ocurrieron otros choques con la policía en la plazuela Bolognesi y otros puntos de la ciudad. La cantidad de manifestantes fue menor a los días previos, pero hubo más enfrentamientos y la agresividad en la represión fue mayor.
Amparo Abanto, abogada de Grufides, refirió que hay  7 detenidos en la comisaría de Cajamarca. Ellos le manifestaron que fueron agredidos dentro de las comisarías. Abanto pide que la Defensoría del Pueblo intervenga para garantizar los derechos de los detenidos.

Tras la violenta jornada, dirigentes del Comando de Lucha ratificaron su decisión de continuar el paro indefinido y a partir del lunes intensificar la medida de lucha con el arribo de nuevas delegaciones de campesinos a la ciudad.

Por otro lado, el viceministro de Agricultura, Juan Rheineck, y los ministros de Educación, Patricia Salas, y Vivienda, René Cornejo, visitaron colegios, laboratorios del INIA y el Senasa para examinar el apoyo al agro de la región.

GOLPEAN A PERIODISTAS

Cuando cumplían con su labor y grababan las movilizaciones, a la altura de la plazuela La Recoleta, los periodistas Edwin Lozano, Luis Armando Chilón y Dany Jayo fueron brutalmente golpeados por los policías que lograron despojar, a los dos primeros, de sus cámaras filmadoras.

Por la noche, mediante comunicado, el Ministerio del Interior reconoció la agresión y la condenó, comprometiéndose a investigar el hecho para sancionar a los responsables. 
Según las víctimas, uno de los policías agresores es el capitán PNP Escobar Portal.

jeudi 14 juin 2012

Ollanta Humala interpelado por la diputada europea verde Catherine Grèze

Video de Ollanta Humala interpelado por la diputada europea verde Catherine Grèze (Ver en la columna de la derecha) :
Estrasburgo, Francia, el 13 de junio 2012.

... Catherine Greze interpela al Presidente del Perú sobre el modelo extractivista y el Tratado de libre comercio UE/Colombia-Perú

El 13 de junio, Ollanta Humala Tasso, Presidente del Perú, ha venido ante el Parlamento europeo para apoyar la ratificación del Tratado de Libre Comercio entre la Unión Europea y Colombia y el Perú.

En el marco de un encuentro con la Asamblea Parlamentaria Euro-Latinoamericana (Eurolat), Catherine Grèze, Diputada europea francesa del Partido Verde, ha interpelado el Presidente Humala. Ella cuestiono sobre todo su cambio de actitud respeto al Tratado de libre comercio y su gestión de las reivindicaciones en contra de los grandes proyectos mineros.

Como Vice-Presidente de la comisión de los Asuntos Económicos de Eurolat, Catherine Greze, en nombre del Partido Verde europeo, declaro a Ollanta Humala que, mediante su apoyo al TLC, "perpetúa el modelo extractivista, respecto al cual se posicionó en contra durante su campaña."

Hizo parte de "su preocupación respecto a los grandes proyectos de extracción minera previstos o implementados en su país. Los ciudadanos no ven los beneficios de los proyectos, porque los recursos no se quedan en las comunidades. La reforma al gravamen minero, que Usted mencionó en su discurso, es muy insuficiente: las mineras pagan una propina al estado, y se llevan la ganancia. Los problemas de salud, de agua contaminada se quedan."

Añadió "sobre todo, estoy preocupada por los casos de Cajamarca y de Espinar en contra de los cuales las poblaciones locales están luchando. Más preocupante es el uso casi sistemático de la violencia, incluso con armas letales, en contra de los manifestantes. Muchos de ellos, en las últimas elecciones, votaron por Usted."

El Señor Humala contesto que "canaliza democráticamente los conflictos sociales" y que "hay concesiones firmadas antes que yo fuera presidente, de hasta15 años; en este gobierno si respeta lo que se firma!" Acabo su intervención con una llamada en invertir en nuevos proyectos petroquímicos.

El Parlamento europeo tendrá que posicionarse sobre la aprobación del Tratado de libre comercio en el otoño del 2012. Catherine Grèze junto al resto de los Diputados Verdes europeos en el Parlamento europeo, continuaran a llamar a un voto en contra.

mardi 5 juin 2012

COMMUNIQUE DE PRESSE


Des membres du Comité de Solidarité avec Cajamarca à Paris ont été reçus ce matin à l’Ambassade du Pérou par la Représentante de l’Etat péruvien en France, Cristina Velita Laboureix et son principal conseiller Thierry Roca-Rey. 

Ils étaient accompagnés de la Sénatrice PC du Val-de-Marne Laurence Cohen, du Responsable international du syndicat Sud-Solidaires Christian Mahieux et du représentant du Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement (CCFD) Fabrice Panesse. 

Ces personnalités se sont jointes, au nom des institutions et organisations internationales qu’elles représentent, aux inquiétudes du Comité de Solidarité avec Cajamarca générées par la répression et la violation des droits de l’homme à Cajamarca et à Espinar, dans le cadre du conflit contre le projet Conga et l’entreprise minière suisse Xtrasta. 

La représentante de l’Etat péruvien en France a pris acte des principales demandes formulées au cours de cette réunion soient l’instauration du dialogue avec les populations de Cajamarca et Espinar ; la libération du maire d’Espinar, Oscar Mollohuanca, et l’abandon des poursuites judiciaires à l’encontre de 59 dirigeants sociaux ; le respect des droits de l’homme, à travers notamment, le non usage d’armes mortelles à l’encontre des manifestants ; et la démission du Premier ministre Oscar Valdes pour avoir encouragé un cycle de violence insoutenable dans le pays. 

Cependant et au terme de la rencontre, les réponses apportées par l’équipe diplomatique n’ont pas été jugées satisfaisantes par les membres du Comité. En effet, la position du gouvernement a seulement été réaffirmée à travers une déclaration de principes du président de la République Ollanta Humala, datant du 20 avril dernier. Par conséquent, et jusqu’à ce que le Président de la République écoute les demandes légitimes du peuple péruvien qui l’a élu, le Comité parisien réaffirme sa solidarité avec Cajamarca et Espinar et continuera son action de promotion du respect des droits de l’homme et de l’ordre démocratique.

Les membres du Comité de Solidarité avec Cajamarca à Paris