mercredi 19 juillet 2017

Vendredi 22 septembre 2017 : ACTION SOLIDAIRE AVEC LES VICTIMES CLIMATIQUES - PEROU






22 SEPTEMBRE 2017- 19h - 
IVRY-SUR-SEINE 

ACTION SOLIDAIRE AVEC LES VICTIMES CLIMATIQUES 
PEROU 

LE DÉFI DE LA RECONSTRUCTION

L’ampleur de la catastrophe humaine, sociale et économique provoquée par le phénomène 
d’EL Nino Costero au Pérou a dépassé toutes les prévisions et entraîné des conséquences dramatiques pour la population principalement de la Côte Nord du Pérou. 

Pluies torrentielles, débordements des rivières, maisons, quartiers et villages isolés et inondés, routes coupées, ponts effondrés, glissements de terrain ont provoqué un véritable désastre et un bilan terrifiant en termes de vies humaines et de dégâts. La presse internationale, comparant ces résultats avec ceux des pays voisins, a mis en avant les défaillances de la prévention et de l’infrastructure au Pérou. 

Trois régions ont été particulièrement frappées par le déluge :Tumbes, Piura et Lambayeque mais les dégâts se sont étendus également aux régions de La Libertad, Cajamarca, Ancash et même Lima. 

Les images et les chiffres parlent d’eux-mêmes : 

  • 114 victimes mortelles, 42 blessés et 18 disparus .....
  • 180.000 sans-abri et 1 million de personnes affectées 
  • 250.000 maisons et 5800 kms de routes détruites (selon les rapports officiels). 
  • Une crise sanitaire sur la côte nord du Pérou avec une épidémie de dengue sans précédent (12.400 personnes contaminées et 19 décès selon l’organisation mondiale de la santé). 

Le phénomène d’ « EL NINO COSTERO » (l’enfant Jésus) , baptisé ainsi par les pêcheurs de la côte péruvienne et équatorienne puis par les scientifiques pour désigner ce courant océanique chaud qui apparaît au moment de Noël , élève la température et le niveau des eaux de l’Océan Pacifique et provoque des pluies intenses. Le réchauffement climatique global imputable aux activités humaines en accélère la fréquence et l’intensité. 

Après la phase d’urgence d’évacuation et d’aide aux populations sinistrées, pendant laquelle sont intervenues les instances gouvernementales, les organisations internationales et les grandes associations mais aussi la population civile péruvienne à travers un grand élan de solidarité et de générosité, le temps de la RECONSTRUCTION est arrivé. 

Au Pérou, le désastre a permis de mettre au centre du débat politique le défi de la reconstruction indissociable de la réflexion sur les responsabilités et la prévention des phénomènes climatiques extrêmes dans un pays particulièrement vulnérable aux conséquences du réchauffement climatique. Nous voulons comprendre l’origine d’un phénomène climatique qualifié trop souvent de « naturel » grâce aux interventions d’experts et de scientifiques, mais nous nous interrogeons également sur les responsabilités politiques en termes de prévision, gestion, construction d’infrastructures et d’aménagement du territoire. 

La phase actuelle de « reconstruction avec changement » initiée par la loi du 29 avril (loi 30556) proposée par le gouvernement de Pedro Pablo KUCZYNSKI , votée grâce à un pacte avec Fuerza Popular (Fujimoristes), et avec l’appui de la CONFIEP (Con-fédération Nationale des entrepreneurs privés) ne peut que nous inquiéter et préfigurer une répétition alarmante des erreurs passées et la pression des lobbyistes.

Le fait de nommer comme directeur administratif de l’autorité responsable de la reconstruction 
Pablo de la Flor, ex-Ministre du Tourisme de Fujimori , ancien vice-Président de l’entreprise minière Antamina (l’un des gisements de cuivre les plus importants au monde), et négociateur de l’accord de libre-échange avec les Etats Unis, était déjà un signe fort d’une politique néo-libérale visant à octroyer totalement au secteur privé le soin d’exécuter les grands travaux, c’est-à-dire de « faire des affaires » grâce au désastre et selon les lois du marché. 

Le voyage récent du Président péruvien en Europe (France et Espagne), son appel à la coopération bilatérale et aux investissements des multinationales pour la reconstruction, entendu et chaleureusement accueilli par ces dernières, n’a fait que confirmer cette politique. Le secteur de l’eau (infrastructure et assainissement), intéresse tout particulièrement les investisseurs français. 

Les mesures contenues dans la loi votée récemment ne garantissent ni la protection du patrimoine culturel, archéologique ou environnemental du pays, ni celle des terres des populations paysannes et des victimes. Par ailleurs, le contrôle des autorités publiques sur la supervision de l’exécution des travaux et les avis de professionnels des collèges d’architectes ou d’ingénieurs n’étant pas garantis, elle ouvre la porte à tous les abus, irresponsabilités et à la poursuite d’une corruption endémique généralisée.

Dans un pays situé dans une zone sismique, particulièrement vulnérable aux phénomènes climatiques extrêmes amenés à devenir chaque fois plus fréquents et violents, où 60 % de la population vit dans une zone à risque, où 7 millions d’habitants n’ont pas d’accès à l’eau et à l’assainissement, une reconstruction sans aménagement du territoire, ni décentralisation régionale, sans politique de logement social et sans participation citoyenne ne peut que conduire à de nouvelles catastrophes futures et augmenter le nombre de victimes climatiques dans les années à venir. 

A l’heure où les Etats Unis, sous l’impulsion du gouvernement de Donald Trump, décident de se retirer de l’accord de Paris de 2015, manifestent une attitude irresponsable et inacceptable de déni du réchauffement climatique, les victimes climatiques « d’El Nino » du Pérou sont là pour nous rappeler la réalité d’une crise globale menaçant l’avenir de notre planète. 

Nous ne pouvons « laissez faire » et appelons les citoyens et organisations démocratiques à se solidariser avec les populations victimes et vulnérables pour exiger des responsables politiques une reconstruction sans corruption qui privilégie le développement durable et l’avenir des hommes plutôt que l’enrichissement de certains grâce aux « catastrophes et au malheur des autres » selon une logique économique et politique dévastatrice.

Justice et solidarité avec les victimes ! 

Reconstruction sans corruption ! 

Participation et contrôle citoyens !





Acción de solidaridad con las víctimas climáticas-Perú. 
El desafio de la reconstrucción

La amplitud de la catástrofe humana, social y económica provocada por el fenómeno del Niño  costero en Perú ha superado  todas las previsiones implicando consecuencias dramáticas para la población principalmente de la Costa norte del Perú.
Lluvias torrenciales, desbordamientos de ríos, casas, barrios y pueblos aislados e inundados, carreteras cortadas, puentes caídos, deslizamientos de terrenos provocaron un verdadero desastre y un balance aterrador en términos de vidas humanas y de daños. La prensa internacional, al comparar  esos resultados con los de los países vecinos, ha puesto de relieve las fallas de la prevención y de infraestructura de Perú.
Tres regiones han sido particularmente golpeadas por el diluvio: Tumbes, Piura y Lambayeque y los daños se han extendido también a las regiones de La Libertad, Cajamarca, Ancash e incluso Lima.
Las imágenes y las cifras hablan por ellas mismas:
- 114 muertos, 42 heridos y 189 desaparecidos
- 180.000 sin techo y  un millón de personas afectadas
- 250.000 casas y 5800 kms de carreteras destruidas (según los informes oficiales).
- una crisis sanitaria en la  Costa Norte del Perú y una epidemia de dengue sin precedentes (12.400 personas contaminadas y 19 fallecimientos según la Organización Mundial de la Salud).

El fenómeno del "Niño Costero" (el niño Jesús), bautizado así por los pescadores de la costa Peruana y Ecuatoriana y luego por los científicos para designar esta corriente océanica caliente que aparece en la época de Navidad, aumenta la temperatura y los niveles de las aguas del Océano Pacífico  provocando lluvias intensas. El calentamieno climático global imputable a las actividades humanas  acelera la frecuencia y la intensidad.
Después de la fase de urgencia de evacuación y de ayuda a las poblaciones afectadas, durante la cual intervinieron las instancias governamentales, las organizaciones internacionales y las grandes asociaciones como también la población civil peruana gracias a un gran movimiento  de solidaridad y de generosidad, el tiempo de la RE-CONSTRUCCIóN  ha llegado.
En Perú, el desastre ha permitido poner en el centro del debate político el desafio de la reconstrucción indisociable de la reflexión sobre las responsabilidades y la prevención de los fenómenos climáticos extremos en un país particularmente vulnerable a las consecuencias del calentamiento climático.
Queremos entender el origen de un fenómeno climático calificado con mucha frecuencia, de "natural" gracias a las intervenciones de los expertos y de los científicos pero  nos interrogamos igualmente sobre las responsabilidades políticas en termino de previsión gestión, construcción de infraestructuras y de planificación  del territorio.
La fase actual de "reconstrucción y cambio" iniciado por ley del 29 de abril (ley 30556) propuesta por el gobierno de Pedro Pablo KUCZYNSKI, votada gracias a un pacto con Fuerza Popular (Fujimoristas), y con el apoyo de la CONFIEP (Confederación Nacional de empresarios privados) no deja de preocuparnos y prefigurar una repetición alarmante de los errores pasados y la presión de los lobistas.
El hecho de nombrar como director administrativo de la instancia responsable de la reconstrucción Pablo de la Flor,  ex-ministro de turismo de Fujimori, antinguo vice presidente de la empresa minera Antamina (uno de los yacimientos de cobre más importantes en el mundo), y negociador del acuerdo de libre cambio con Estados Unidos, era ya una fuerte señal de una política neoliberal  encaminada a otorgar totalmente al sector privado la ejecución de grandes obras, es decir "hacer negocios" gracias al desastre y  de acuerdo a las leyes del mercado.
El reciente viaje del presidente peruano a Europa (Francia y España), su llamado a la cooperación bilateral y a las inversiones de las multinacionales para la reconstrucción, escuchado y calurosamente acojido por esta últimas,  ha permitido confirmar esta política. El sector del agua (infraestructura y saneamiento), interesa particularmente a los inversionistas franceses.
Las medidas contenidas en la ley aprobada recientemente no garantizan ni la protección del patrimonio cultural, arqueólogico o del medio ambiente del país, ni de las tierras de las poblaciones campesinas y de las víctimas. Por otra parte,  dado que no está garantizados ni el control de las autoridades públicas en la supervisión y la ejecución de las obras, ni las opiniones de los profesionales de las escuelas de arquitectos o de ingenieros, esta ley  abre la puerta a toda clase de abusos, irresponsabilidades y a la continuidad de una corrupción endémica generalizada.

En un país situado en una región sísmica, particularmente vulnerable a los fenómenos climáticos extremos que  tenderan a ser cada vez más frecuentes y violentos, donde el 60% de la población vive en una zona a riesgo, en donde 7 millones de habitantes no tienen acceso ni al agua y ni al saneamiento, una reconstrucción sin planificación del territorio, ni decentralización regional, sin política de habitación social y sin participación ciudadana, sólo  puede llevar a nuevas catástrofes en el futuro y a un aumento del número de víctimas climáticas en los  próximos años.
Ahora que los Estados Unidos, bajo el impulso del gobierno de Donald Trump, deciden retirarse de los acuerdos de París en 2015, demostrando une actitud irresponsable e inaceptable ante la negación del calentamiento climático,  las víctimas climáticas "del Niño" del Perú están ahí para recordarnos la realidad de una crisis global que amenaza el futuro de nuestro planeta.
Nos podemos permitirlo y llamamos a los ciudadanos y a las organizaciones democráticas a solidarizarse con las poblaciones víctimas y vulnerables para exigir de los responsables políticos une reconstrucción sin corrupción que priorice  el desarrollo durable y el futuro de los humanos al enriquecimiento de algunos gracias a las "catastrofes y a la desgracia de los otros" según una lógica económica y política devastadora.

¡Justicia y solidaridad con las víctimas!
¡Reconstrucción sin corrupción!
¡Participación y control ciudadanos! 












mardi 4 juillet 2017

Alerta informativa : provincia CERRO DE PASCO

 
www.conflictosmineros.org.pe  
Alerta informativa

FRENTE AL DESASTRE AMBIENTAL QUE AFRONTA PASCO
COMUNICADO DE LA COORDINADORA NACIONAL DE DERECHOS HUMANOS

(Foto: El Comercio)

La CNDDHH frente al desastre ambiental que afrontan las ciudadanas y ciudadanos del distrito de Simón Bolívar, provincia de Cerro de Pasco, urge a los ministerios responsables a tomar acciones inmediatas para salvaguardar su vida y su salud

El Centro de Salud Ocupacional y Protección del Ambiente (CENSOPAS), del MINSA, encontró 120% de plomo en la sangre de una niña de año y medio, en el año 2006, situación por la que estarían pasando otras niñas y niños de la región Pasco, registrándose graves enfermedades, incluso muertes. Sin embargo aún no hay medidas estatales eficaces frente a este desastre ambiental que está atentando contra el derecho a la vida y la salud de una población entera.
A pesar que en mayo de 2012 se declaró el distrito en estado de emergencia, mediante Resolución Ministerial de N° 117-2012-MINAM, no se tomaron medidas efectivas para asegurar el derecho a la vida y la salud de la población afectada. Es por esto que, ante la falta de atención a sus justos reclamos, en septiembre de 2015 la ciudadanía de Simón Bolívar realizó una marcha de sacrificio a la ciudad de Lima, aunque nuevamente sus pedidos no fueran atendidos por el gobierno del entonces presidente Humala Tasso.
Incrementando este sufrimiento y olvido por parte del Estado de una población entera contaminada, el actual gobierno publicó este 7 de junio el Decreto Supremo N° 003-2017-MINAM, mediante el cual se flexibiliza el ECA del aire y eleva el parámetro de emisión de dióxido de azufre diario de 20 ug/m3 a 250 ug/m3 e incrementa el número de veces en que una empresa puede superar dicho parámetro, de 3 veces al año a 7 veces por año, entre otras medidas; todos estos cambios implican un mayor deterioro en la calidad de vida de las personas ya afectadas y con graves enfermedades producto de la contaminación por metales pesados. Este decreto también favorece el accionar del Complejo Metalúrgico de La Oroya.
Desde el 13 de junio del presente año, nuevamente la ciudadanía del distrito de Simón Bolívar incluyendo niñas y niños, entre quienes se encuentran pacientes con cáncer y leucemia (muy probablemente producto de la contaminación por metales pesados en su comunidad), han llegado a la ciudad de Lima y se encuentran encadenados en las rejas del Ministerio de Salud demandando una urgente solución frente a la tragedia ambiental que sufren. Hasta ahora sus reclamos no han sido atendidos con seriedad y compromiso firme de tomar las medidas necesarias para salvaguardar su derecho a la vida y a la salud.
Su pedido urgente es la construcción de un centro de salud con capacidad de atención y desintoxicación de estos graves casos, el diagnóstico y atención a toda la ciudadanía de Cerro de Pasco; además del cierre de los pasivos ambientales con geomembranas que rodeen los asentamientos humanos de Cerro de Pasco; la arborización de toda la ciudad; la pavimentación de pistas y veredas con el objetivo mitigar la contaminación del suelo, agua y aire; entre otros requerimientos.
La situación empeora dado que, lejos de escuchar sus justos reclamos, se les ha denunciado ante el Poder Judicial por violencia familiar y ante la Dirección de Investigación Tutelar del Ministerio de la Mujer y Poblaciones Vulnerables; lo cual agrava la situación de afectación de las niñas y niños pudiendo incluso separarlas y separarlos de sus padres y generar un contexto de violencia social, con lo cual se afectará aún más su salud física y emocional.
Desde la Coordinadora Nacional de Derechos Humanos urgimos a los ministerios responsables (PCM, MINSA, MINEM, MINAM, MINJUS y Vivienda) a atender esta situación, cabe señalar que a la fecha el Ministerio de Salud no cuenta con un protocolo ni programa de atención apropiados para enfrentar esta emergencia. Esta emergencia debe ser liderada y asumida desde la Presidencia del Consejo de Ministros de manera efectiva, no se puede seguir poniendo trabas a las justas demandas de la ciudadanía de Cerro de Pasco.
De igual manera exhortamos a las autoridades responsables del sistema de justicia a resolver esta situación sin interferencias políticas y bajo el más absoluto respeto del Estado de derecho, velando siempre por el principio del interés superior del niño para evitar situaciones que pudieran agravar aún más su integridad.

Lima, 21 de junio de 2017

Coordinadora Nacional de Derechos Humanos