VOIX DE FEMMES POUR L’EAU
SUR INSCRIPTION UNIQUEMENT - PLACES LIMITEES
Réservez vos places sur : info@bateaudaphne.com
8 mars : Journée internationale de luttes pour les droits des femmes
22 mars : Journée internationale de l’eau
De la lutte pour les droits des femmes aux luttes des femmes pour le droit à l’eau,
les femmes se mobilisent.
L’eau c’est la vie ! les femmes le savent, le vivent, le chantent et l’expriment par l’action et par la la création.
Le 8 mars, grâce à l’invitation de Christine GELAIN, commandante du Bateau Daphné, le Comité de Solidarité avec Cajamarca et Alerta Feminista se réunissent pour l’organisation d’une soirée culturelle.
Il s’agit de faire entendre les voix de celles qui n’en ont pas, paysannes de Cajamarca et de Lambayeque qui luttent avec courage et dignité pour la défense de l’eau et de leurs territoires contre le saccage des multinationales minières . (documentaires « Cuentan y Cantan, Mujer del Agua).
Il s’agit aussi d’écouter les voix d’artistes péruviennes résidentes à Paris en mettant en lumière leur travail. Voix chantée, grâce à l’intervention musicale de l’auteur-compositrice franco-péruvienne Christine AUDAT qui nous embarquera dans un voyage transatlantique, de la Seine à l’Amazonie ; voix en images, photographie ou peintures à travers une exposition collective de femmes artistes plastiques qui, en choisissant des oeuvres en relation avec l’eau et les femmes, nous offriront un aperçu de leur talent.
De Cajamarca à Paris, du Honduras au Brésil, de toute l’ Amérique Latine au monde entier, les femmes s’unissent et développent une solidarité internationale pour lutter ensemble contre l’impunité , contre la complicité du système judiciaire et contre les violences dont elles sont victimes comme femmes, et comme défenseures des droits humains et environnementaux.
Quelles que soit leur appartenance sociale, nationale et culturelle, les femmes pour s’exprimer et pour participer, pour assumer des responsabilités ou créer , doivent s’affronter à un système de domination patriarcale, reproduit par l’éducation et la culture, qui les les marginalise et les étouffe et veut les cantonner aux rôles inculqués.
En première ligne des luttes contre les crimes et violences sexistes, racistes et sociales, les femmes le sont également dans toutes les mobilisations socio-environnementales pour la défense de l’eau, de la souveraineté alimentaire, de la santé et de l’avenir de notre planète.
Au Pérou et en Amérique Latine, victimes de féminicides, de viols ou de stérilisations forcées, les femmes sont aussi assassinées, (Berta Caceres au Honduras, Nicinha au Brésil) réprimées et criminalisées (Maxima Acuna et les « ronderas » de Cajamarca) pour leur participation aux luttes pour la défense du droit à l’eau. Elles se transforment en «guerrières de l’eau» pour la défense d’un mode de vie en harmonie avec la nature et les autres, parce qu’elles refusent d’être transformées en victimes d’un système économique global et d’une logique qui au nom du profit est en guerre contre la vie sur terre (Naomie Klein).
Ecoutez les voix des femmes ! Ecoutez la voix de l’eau !
AGUA SI ! ORO NO !
NI UNA MENOS !
L’eau et les femmes ne sont pas des marchandises !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire