COMITÉ
DE SOLIDARITÉ AVEC CAJAMARCA
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comitesolidaritecajamarca@gmail.com
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Des hommes armés, des sicaires au service de la compagnie minière Yanacocha, associés à des éléments de la police nationale du Pérou (DINOES), ont attaqué, les 17, 20 et 23 septembre, le camp des gardiens du lac Namococha, saccageant et détruisant leur campement. Auparavant, le 13 juillet, ils avaient fait la même chose dans leur campement du lac El Pérol.
Après la dénonciation de la privatisation de la police nationale au service de la multinationale devant les instances internationales, une nouvelle stratégie de la minière et du gouvernement a été mise en place et se confirme : maintenant il s'agit d'organiser des milices privées avec des éléments non identifiés, parfois déguisés en membres de communautés paysannes, des seudo "ronderos", de les armer afin qu'ils affrontent directement les paysans opposants au projet Conga, et de faire croire à une division du mouvement auprès de l'opinion publique.
Ces graves faits interviennent au moment où le président Ollanta Humala, fuyant ses responsabilités et laissant la voie ouverte à une solution violente du conflit, vient de déclarer que l'avancement de l'exécution du projet Conga ne dépendait plus du gouvernement central sinon de l'entreprise minière elle-même. Yanacocha a la permission de tuer maintenant ?
Dénonçant cette situation, et afin d'éviter un bain de sang, Rocio Silva-Santisteban, secrétaire exécutive de la Coordination Nationale des Droits de l'Homme au Pérou, vient de lancer un appel à la solidarité internationale et demande l'intervention de la justice péruvienne, notamment des juges chargés de la prévention des délits à Cajamarca.
Devant ces tentatives réitérées de faire passer en force le mega projet Conga, devant la volonté manifeste du pouvoir de Lima d'étouffer toute forme de résistance à Cajamarca, devant cette guerre d'usure et l'utilisation répétée de la violence armée,
le Comité de Solidarité avec Cajamarca
— appelle les associations des droits de l'homme et les organisations démocratiques françaises à se prononcer,
— réitère avec force sa plus grande solidarité avec les gardiens des lacs en lutte contre le projet Conga, pour la défense de l'eau, des ressources naturelles, de leur santé et leur vie,
— apporte son soutien moral aux dirigeants et autorités communales de Bambamarca et Celendín, directement engagés dans la résistance, aux côtés des gardiens des lacs qui viennent de subir ces agressions et qui sont, pour cette raison, directement menacés par cette nouvelle forme de violence et de répression.
Dans ce combat épuisante mais juste, le CSC ne baissera pas les bras.
Des hommes armés, des sicaires au service de la compagnie minière Yanacocha, associés à des éléments de la police nationale du Pérou (DINOES), ont attaqué, les 17, 20 et 23 septembre, le camp des gardiens du lac Namococha, saccageant et détruisant leur campement. Auparavant, le 13 juillet, ils avaient fait la même chose dans leur campement du lac El Pérol.
Après la dénonciation de la privatisation de la police nationale au service de la multinationale devant les instances internationales, une nouvelle stratégie de la minière et du gouvernement a été mise en place et se confirme : maintenant il s'agit d'organiser des milices privées avec des éléments non identifiés, parfois déguisés en membres de communautés paysannes, des seudo "ronderos", de les armer afin qu'ils affrontent directement les paysans opposants au projet Conga, et de faire croire à une division du mouvement auprès de l'opinion publique.
Ces graves faits interviennent au moment où le président Ollanta Humala, fuyant ses responsabilités et laissant la voie ouverte à une solution violente du conflit, vient de déclarer que l'avancement de l'exécution du projet Conga ne dépendait plus du gouvernement central sinon de l'entreprise minière elle-même. Yanacocha a la permission de tuer maintenant ?
Dénonçant cette situation, et afin d'éviter un bain de sang, Rocio Silva-Santisteban, secrétaire exécutive de la Coordination Nationale des Droits de l'Homme au Pérou, vient de lancer un appel à la solidarité internationale et demande l'intervention de la justice péruvienne, notamment des juges chargés de la prévention des délits à Cajamarca.
Devant ces tentatives réitérées de faire passer en force le mega projet Conga, devant la volonté manifeste du pouvoir de Lima d'étouffer toute forme de résistance à Cajamarca, devant cette guerre d'usure et l'utilisation répétée de la violence armée,
le Comité de Solidarité avec Cajamarca
— appelle les associations des droits de l'homme et les organisations démocratiques françaises à se prononcer,
— réitère avec force sa plus grande solidarité avec les gardiens des lacs en lutte contre le projet Conga, pour la défense de l'eau, des ressources naturelles, de leur santé et leur vie,
— apporte son soutien moral aux dirigeants et autorités communales de Bambamarca et Celendín, directement engagés dans la résistance, aux côtés des gardiens des lacs qui viennent de subir ces agressions et qui sont, pour cette raison, directement menacés par cette nouvelle forme de violence et de répression.
Dans ce combat épuisante mais juste, le CSC ne baissera pas les bras.
CONGA NO VA, NI AHORA NI NUNCA !
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