Francoise Chambeu
Le chef du bureau du dialogue de la Présidence du Conseil des Ministres péruvien, Vladimiro Huaroc, viens de faire des déclarations lourdes de menaces ! En effet, à propos de Cajamarca et de la Résistance des communautés paysannes au mega-projet aurifère Conga, de la multinationale Newmont-Buenaventura-Yanacocha, il viens de signaler à la presse :
"Si l'Etat ne rétablit pas l'Etat de droit et compte tenu des antécédents -couloir de la drogue, présence autoritaire de secteurs de rondes paysannes-, cela peut provoquer la perte de contrôle et générer de sérieux problèmes au pays”.
Il declare également "qu'un groupe de ronderos est en train d'assurer un role excessif sur le controle des personnes en adoptant des sanctions” et, plus loin, il insinue: "apparemment il y a un mélange tres bizarre entre les rondes et les secteurs du trafic de drogue, pour cette raison ils ne veulent pas le dialogue”.
Ces déclarations interviennent a la veille de la mobilisation prévue pour aujourd’hui, 16 janvier, convoquée par les rondes et les fronts de défense a la laguna El Perol et alors que la loi assurant l’impunité des policiers faisant usage de leurs armes de service dans l'exercice de leurs fonctions vient d’être promulguée par le président Ollanta Humala.
Dans quel pays au monde peut-on annoncer l'installation de commissariats (á Celendin, Cajamarca et Bambamarca) pour permettre á l'Etat de développer des programmes sociaux ? C’est pourtant ce que fait ce haut représentant du gouvernement
Dans quel pays au monde nomme-t-on un ex fonctionnaire de la multinationale (Newmont-Buenaventura-Yanacocha) a l'origine du conflit socio-environnemental le plus emblématique, au Perou, pour la défense de l'eau contre le projet Conga, secrétaire general de la Présidence du Conseil des Ministres : c’est ce qui vient de se passer avec la nomination de Ramon Huapaya Raygada, egalement ces jours-ci.
La situation au Pérou est tres alarmante et nous devons la dénoncer.
"Si l'Etat ne rétablit pas l'Etat de droit et compte tenu des antécédents -couloir de la drogue, présence autoritaire de secteurs de rondes paysannes-, cela peut provoquer la perte de contrôle et générer de sérieux problèmes au pays”.
Il declare également "qu'un groupe de ronderos est en train d'assurer un role excessif sur le controle des personnes en adoptant des sanctions” et, plus loin, il insinue: "apparemment il y a un mélange tres bizarre entre les rondes et les secteurs du trafic de drogue, pour cette raison ils ne veulent pas le dialogue”.
Ces déclarations interviennent a la veille de la mobilisation prévue pour aujourd’hui, 16 janvier, convoquée par les rondes et les fronts de défense a la laguna El Perol et alors que la loi assurant l’impunité des policiers faisant usage de leurs armes de service dans l'exercice de leurs fonctions vient d’être promulguée par le président Ollanta Humala.
Dans quel pays au monde peut-on annoncer l'installation de commissariats (á Celendin, Cajamarca et Bambamarca) pour permettre á l'Etat de développer des programmes sociaux ? C’est pourtant ce que fait ce haut représentant du gouvernement
Dans quel pays au monde nomme-t-on un ex fonctionnaire de la multinationale (Newmont-Buenaventura-Yanacocha) a l'origine du conflit socio-environnemental le plus emblématique, au Perou, pour la défense de l'eau contre le projet Conga, secrétaire general de la Présidence du Conseil des Ministres : c’est ce qui vient de se passer avec la nomination de Ramon Huapaya Raygada, egalement ces jours-ci.
La situation au Pérou est tres alarmante et nous devons la dénoncer.
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