Grève illimitée contre la pollution de l'exploitation minière dans la province de Hualgayoc-Bambamarca.
Entrevista de Manuel Ramos
Desde el lunes, 16 de mayo, la provincia de Hualgayoc-Bambamarca acata un paro indefinido que se debe a la contaminación de los ríos Tingo, Maygasbamba y Arascorgue y la multiplicación de los pasivos ambientales. Las autoridades provinciales exigen que el gobierno tome a cargo los diferentes pasivos ambientales y transfiera a la provincia los fondos necesarios para la descontaminación de los ríos afectados. El gobierno, que atribuye las concesiones y aprueba los EIA no puede eludir su responsabilidad.
El paro indefinido implica el bloqueo de carreteras y restricciones del tránsito en rutas regionales clave, permitiendo el paso sólo a los servicios de emergencia. En particular, el sector conocido como "la trucha dorada" o “trucha de oro” donde los manifestantes bloquearon el acceso a las minas Gold Fields y Coymolache.
Entrevista de Sergio Sánchez y apoyo del gobierno regional
Dan al gobierno un plazo de 48 horas para que
intervenga
El 19 de mayo, las autoridades locales han dado 48 horas al gobierno para responder a las solicitudes, en este momento no sabemos si el gobierno ha respondido a las demandas legítimas de la provincia. Por otra parte, si el gobierno regional electo apoya el movimiento, el gobernador de Cajamarca (designado por el Ministerio del Interior) Edwin Edquen y el dirigente rondero Napoleón Gutiérrez Anticona culpan al alcalde provincial electo, Edy Benavides, por no haber instalado la planta de tratamiento del agua y por no haber implementado las 18 recomendaciones de la OEFA (Organismo de Evaluación y Fiscalización Ambiental).
Las acusaciones contra el Alcalde provincial caen por su propio peso, ya que no hay presupuesto previsto para la remediación ambiental, además el volumen de los pasivos es tan importante que es imposible que una provincia como Hualgayoc-Bambamarca pudiera asumir sola los gastos enormes de la remediación ambiental y de los tratamientos complejos de las aguas contaminadas con metales pesados. Los primeros en beneficiar de la actividad minera son las empresas y el gobierno central, entonces parece normal que sean ellos, los beneficiarios, que financien la remediación de sus propios impactos ambientales.
Intervención de Edy Benavides
Depuis le lundi 16 mai la province de Hualgayoc-Bambamarca est en grève générale illimitée à cause de la contamination des rivières Tingo, Maygasbamba et Arascorgue et la multiplication des passifs environnementaux. Les autorités provinciales exigent que le gouvernement prenne en charge les différents passifs environnementaux et transfère à la province les fonds nécessaires pour la décontamination des rivières impactées. La responsabilité du gouvernement qui attribue les concessions et approuve les EIA ne peut être éludée.
La grève générale illimitée implique le blocage des routes et des restrictions de la circulation sur les principales routes régionales, ne laissant passer que les services d’urgence. En particulier le secteur dit « de la truite d’or » ou les manifestants ont bloqué les accès aux mines Gold Fields y Coymolache.
Le 19 mai les autorités locales ont donné un délai de 48 heures au gouvernement pour qu’il réponde aux demandes, à cette heure nous ne savons pas si le gouvernement a répondu aux demandes légitimes de la province. Par ailleurs, si le gouvernement régional élu soutient le mouvement, le gouverneur de Cajamarca (nommé par le ministère de l’intérieur, l’équivalent en France d’un préfet de région) Edwin Edquen y le dirigeant rondero Napoleón Gutiérrez Anticona rejettent la responsabilité sur le responsable élu de la province Edy Benavides pour ne pas avoir implanté la centrale de traitement des eaux et ne pas avoir implémenté les 18 recommandations de l’OEFA (Agence nationale pour l'évaluation et le contrôle environnemental).
Les accusations portées contre le maire provincial tombent sous leur propre poids parce qu'il n'y a pas de dispositions budgétaires pour l'assainissement de l'environnement, d’autre part le volume du passif est si important qu'il est impossible qu’une province comme Hualgayoc-Bambamarca puisse assumer seule les frais énormes d’assainissement de l'environnement et du traitement complexe de l'eau contaminée par des métaux lourds. Les premiers à bénéficier de l'exploitation minière sont les entreprises et le gouvernement central, alors il semble normal que ce soit eux, les bénéficiaires, qui financent la récupération de leurs propres impacts environnementaux.
Aspecto de los rios de la provincia |
fotos de las manifestaciones en Bambamarca |
Movilizacion en el sector de la "Trucha de oro" |
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