Maxima Acuña de Chaupe, la courageuse paysanne de Cajamarca, ainsi que plusieurs de ses accompagnants, ont été arrêtes hier par la police de la minière Yanacocha et la police nationale péruvienne. Après quelques heures de détention, la police a libéré tous les passagers du véhicule de la société Tarrillo. Cette affaire envoie cependant un très mauvais signal et est une violation flagrante de la liberté de mouvement au Pérou.
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Máxima Acuña de Chaupe y su familia. |
En outre, par cet acte, l'entreprise Yanacocha a exprimé sa volonté de totale domination sur les territoires environnants de sa concession et les lacs qu’elle convoite et veut faire disparaitre. Une fois encore, nous assistons à un coup de force de Yanacocha pour imposer le projet Conga et pour démontrer qu’elle dispose des pleins pouvoirs dans la région. Une fois de plus, nous assistons à la disparition de l'État de droit dans cette région du Pérou.
La disparition de l’état de droit dans la région n’est pas qu’une formule, depuis le début de 2014, se multiplient les arrestations arbitraires, les interdictions de circuler, les menaces de toute nature, y compris des menaces de mort avec des armes. Hier soir, une tentative d’attentat contre les responsables ronderos, Ydelso Hernández et Ronal Sánchez Bautista a eu lieu dans la ville même de Cajamarca, cela signifie que tout le département de Cajamarca est sous la loi de Yanacocha. Combien de temps le peuple de Cajamarca va accepter cela ?
En toile de fond nous avons les élections de Novembre, l'entreprise Yanacocha , avec l'approbation du gouvernement péruvien, tente d'imposer sa loi et écraser toute opposition. Le département de Cajamarca n'est plus une région où règne l'État de droit, elle n'est rien de plus qu'un immense domaine dans lequel une entreprise minière peut faire ce qu'elle veut.
Une fois encore les mesures de harcèlement s’abattent contre ceux qui s’opposent au néfaste projet minier Conga, dans le cas présent contre Maxima Acuña de Chaupe. De plus, l’entreprise Yanacocha cherche à interdire l’accès à toutes personnes nationales ou étrangères qui souhaitent voir ces magnifiques paysages du Nord-Pérou avant qu’ils ne soient purement et simplement rayés de la carte. La lecture du communiqué de presse de Fernando Gutierrez (voir ci-dessous) nous donne toute la mesure de l’action qui a été mené conjointement par la police nationale du Pérou et les agents de sécurité de la mine. Elle comprend atteinte à la libre circulation sur une voie que eux-mêmes reconnaisse comme publique et détention arbitraire.
Le Comité de Solidarité avec Cajamarca proteste vivement contre cet arbitraire. Il soutient la demande d’Habeas Corpus déposé par l’avocate Dr Mirta Vásquez. L'entreprise Yanacocha et les forces de police ne peuvent pas décider arbitrairement qui circule ou non sur les voies publiques. Nous demandons aux organisations démocratiques de faire parvenir leur protestation à l'Ambassade du Pérou en France .
L'ambassadrice s'appelle : Cristina Velita de Laboureix
Le mail est : perou.ambassade@amb-perou.fr
l'adresse pécise : 50 Avenue Kléber, 75116 Paris
Le Fax : 01.47.04.32.55
Ici le mail, l'adresse et le nom des Ambassades du Pérou dans des autres pays.
Communiqué de Fernando Gutiérrez :
Vers trois heures de l’après-midi aujourd’hui, le 6 mai, Maxima Acuña de Chaupe et son plus jeune fils ont été empêchés de se déplacer vers les lacs de Conga, ainsi que plusieurs touristes nationaux et étrangers voyageaient avec elle dans un véhicule de la société Tarrillo. Ils ont été interceptés par des membres des forces de sécurité de Yanacocha et de la DINOES à proximité de la lagune de San Nicolas, ils ont été détenus dans la cabine de surveillance de l'exploitation minière et transférés à Santa Rosa .
La police et les gardes privées ont fait valoir qu'il était interdit aux étrangers de transiter par ces routes même si elles sont publiques.
Les personnes détenues avec Maxima Acuña de Chaupe sont Cristopher Santiago (États-Unis), Valezka Ruiz (Pérou), Oliver Taymans et Lieselot Jamar (Belgique), Sophie Jarcher (France) et Fernando Carranza (Pérou) .
Trois heures plus tard, Maxima a été laissé libre et a pu continuer son chemin vers sa propriété dans la région des lacs. Les autres passagers considérés comme «étrangers» ont dû rebrousser chemin vers Cajamarca .
L’avocate Dr Mirta Vasquez a indiqué qu’elle déposera une demande d'habeas corpus pour intimidation et atteinte au droit constitutionnel de libre circulation sur le territoire de la république du Pérou.
La disparition de l’état de droit dans la région n’est pas qu’une formule, depuis le début de 2014, se multiplient les arrestations arbitraires, les interdictions de circuler, les menaces de toute nature, y compris des menaces de mort avec des armes. Hier soir, une tentative d’attentat contre les responsables ronderos, Ydelso Hernández et Ronal Sánchez Bautista a eu lieu dans la ville même de Cajamarca, cela signifie que tout le département de Cajamarca est sous la loi de Yanacocha. Combien de temps le peuple de Cajamarca va accepter cela ?
En toile de fond nous avons les élections de Novembre, l'entreprise Yanacocha , avec l'approbation du gouvernement péruvien, tente d'imposer sa loi et écraser toute opposition. Le département de Cajamarca n'est plus une région où règne l'État de droit, elle n'est rien de plus qu'un immense domaine dans lequel une entreprise minière peut faire ce qu'elle veut.
Une fois encore les mesures de harcèlement s’abattent contre ceux qui s’opposent au néfaste projet minier Conga, dans le cas présent contre Maxima Acuña de Chaupe. De plus, l’entreprise Yanacocha cherche à interdire l’accès à toutes personnes nationales ou étrangères qui souhaitent voir ces magnifiques paysages du Nord-Pérou avant qu’ils ne soient purement et simplement rayés de la carte. La lecture du communiqué de presse de Fernando Gutierrez (voir ci-dessous) nous donne toute la mesure de l’action qui a été mené conjointement par la police nationale du Pérou et les agents de sécurité de la mine. Elle comprend atteinte à la libre circulation sur une voie que eux-mêmes reconnaisse comme publique et détention arbitraire.
Le Comité de Solidarité avec Cajamarca proteste vivement contre cet arbitraire. Il soutient la demande d’Habeas Corpus déposé par l’avocate Dr Mirta Vásquez. L'entreprise Yanacocha et les forces de police ne peuvent pas décider arbitrairement qui circule ou non sur les voies publiques. Nous demandons aux organisations démocratiques de faire parvenir leur protestation à l'Ambassade du Pérou en France .
L'ambassadrice s'appelle : Cristina Velita de Laboureix
Le mail est : perou.ambassade@amb-perou.fr
l'adresse pécise : 50 Avenue Kléber, 75116 Paris
Le Fax : 01.47.04.32.55
Ici le mail, l'adresse et le nom des Ambassades du Pérou dans des autres pays.
Communiqué de Fernando Gutiérrez :
Effectifs de la Dinoes et personnels de Yanacocha empêchent la libre circulation de Maxima Acuña de Chaupe et de touristes étrangers autour des lacs
Vers trois heures de l’après-midi aujourd’hui, le 6 mai, Maxima Acuña de Chaupe et son plus jeune fils ont été empêchés de se déplacer vers les lacs de Conga, ainsi que plusieurs touristes nationaux et étrangers voyageaient avec elle dans un véhicule de la société Tarrillo. Ils ont été interceptés par des membres des forces de sécurité de Yanacocha et de la DINOES à proximité de la lagune de San Nicolas, ils ont été détenus dans la cabine de surveillance de l'exploitation minière et transférés à Santa Rosa .
La police et les gardes privées ont fait valoir qu'il était interdit aux étrangers de transiter par ces routes même si elles sont publiques.
Les personnes détenues avec Maxima Acuña de Chaupe sont Cristopher Santiago (États-Unis), Valezka Ruiz (Pérou), Oliver Taymans et Lieselot Jamar (Belgique), Sophie Jarcher (France) et Fernando Carranza (Pérou) .
Trois heures plus tard, Maxima a été laissé libre et a pu continuer son chemin vers sa propriété dans la région des lacs. Les autres passagers considérés comme «étrangers» ont dû rebrousser chemin vers Cajamarca .
L’avocate Dr Mirta Vasquez a indiqué qu’elle déposera une demande d'habeas corpus pour intimidation et atteinte au droit constitutionnel de libre circulation sur le territoire de la république du Pérou.
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RépondreSupprimerSomos unidos.
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Hi great reading yourr post
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