LES ÉVÉNEMENTS DU 13 MAI – YANACOCHA CONTINUE DE SE SENTIR AU DESSUS DES LOIS
Rappel des faits du 13 mai 2014 aux lacs de Conga.
Le 13 mai, les rondes paysannes décident de faire une tournée d’inspection, comme c’est leur rôle et leur droit en tant que ronde, autours des lacs de Conga. Ils font comme de coutume l’objet d’une agression violente de la part des agents de la mine Yanacocha et des policiers de la DINOES.
Non seulement, les agents de la compagnie Yanacocha et la DINOES se livrent à des brutalités contre les ronderos et leurs accompagnants, mais en plus ils procèdent à des arrestations arbitraires contre les personnes suivantes :
Le 13 mai, les rondes paysannes décident de faire une tournée d’inspection, comme c’est leur rôle et leur droit en tant que ronde, autours des lacs de Conga. Ils font comme de coutume l’objet d’une agression violente de la part des agents de la mine Yanacocha et des policiers de la DINOES.
Non seulement, les agents de la compagnie Yanacocha et la DINOES se livrent à des brutalités contre les ronderos et leurs accompagnants, mais en plus ils procèdent à des arrestations arbitraires contre les personnes suivantes :
· César Estrada Chuquilín, journaliste indépendant de Cajamarca
· Manuel Ramos, dirigeant des rondes de El Tambo
· Víctor Vasquez Miranda, vétérinaire de Sorochuco
· Elvira Vasquez, défenseur de l’environnement de Jadibamba
· Genaro Vásquez, défenseur de l’environnement de Celendín
· Ildefonso Cisneros Vásquez, défenseur de l’environnement de Sorochuco
· Jessica Napa, défenseur de l’environnement de Celendín
Il faut également signaler qu’il y eu tentative d’arrestation du dirigeant de Celendin, Milton Sanchez Cubas, cette tentative a échoué. Parmi les personnes arrêtées, il faut également signaler l’arrestation de 3 étudiants étrangers accompagnant les ronderos et qui effectuent leurs thèses sur les conflits sociaux-environnementaux, il s’agit de :
· Victor López Abarca du Chili
· Marin Norden et Johanna Moller de Suède.
Il faut également signaler que 3 des personnes arrêtées arbitrairement font l’objet de mesures de protection édictées par la Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme (CIDH) depuis le 5 mai 2014 (mesure n° 452-11 décision 9/2014).
Rappelons également que au moins 5 personnes (Cesar Estirada Chuquilín, Elvira Vásquez Ramos et les 3 étudiants étrangers) furent emmenées par la DINOES à Cajamarca, dans les locaux du gouvernement régional pour y être interrogés et qu’il a fallu attendre 11 heures du soir et une intervention de l’avocate de la CUNARC, Me Zulma Villa Vílchez , sur la validité de la procédure, pour obtenir leur libération.
Les autres personnes arrêtées furent libérées dans l’après-midi ou la soirée du 13 mai.
Seules nouvelles positives du jour, les travaux n’ont pas encore commencé au lac d’El Perol, et il n’y a pas eu de blessés graves à déplorés suite aux affrontements.
Le constat fut établi en présence de 300 ronderos, le 13 mai 2014 à 19H, d’autres part les dirigeants et ronderos présents ont décidés de renouveler leurs engagements à savoir :
Rappelons également que au moins 5 personnes (Cesar Estirada Chuquilín, Elvira Vásquez Ramos et les 3 étudiants étrangers) furent emmenées par la DINOES à Cajamarca, dans les locaux du gouvernement régional pour y être interrogés et qu’il a fallu attendre 11 heures du soir et une intervention de l’avocate de la CUNARC, Me Zulma Villa Vílchez , sur la validité de la procédure, pour obtenir leur libération.
Les autres personnes arrêtées furent libérées dans l’après-midi ou la soirée du 13 mai.
Seules nouvelles positives du jour, les travaux n’ont pas encore commencé au lac d’El Perol, et il n’y a pas eu de blessés graves à déplorés suite aux affrontements.
Le constat fut établi en présence de 300 ronderos, le 13 mai 2014 à 19H, d’autres part les dirigeants et ronderos présents ont décidés de renouveler leurs engagements à savoir :
· Continuer dans la lutte contre la méga projet conga.
· Dénoncer devant la Commission interaméricaine des droits de l'homme, le gouvernement péruvien pour les abus de la compagnie Yanacocha et la répression policière.
· Transmettre les preuves (films et photographies) à la Commission interaméricaine des droits de l'homme.
· Dénoncer également, devant la communauté internationale, Walter Albán ministre de l’intérieur pour la répression policière, en effet, malgré les mesures de protection de la CIDH concernant les dirigeants, beaucoup d'entre eux ont été de nouveau arrêtés.
· Renforcer la surveillance des lacs, en particulier le lac El Perol.
· Demander au gouvernement péruvien que les 46 dirigeants de la société civile qui sont bénéficiaires des mesures de protection de la Commission interaméricaine des droits de l'homme voient leur sécurité garantie par l'État péruvien.
· Demander à ce que plus de dirigeants et de journalistes soient intégrés aux mesures de protection par la Commission des droits de l'homme, au vue de la série de menaces venant des groupes de pouvoir minier et du système de corruption dans la région.
Intervention de Javier Velarde dans une interview du 14/05/2014.
Dans une interview accordée à la presse le lendemain 14 mai, Javier Velarde, directeur général de Yanacocha, annonce que Yanacocha n’autorise pas les manifestations autours des lacs de Conga. Que seuls de petits groupes, dûment autorisés et enregistrés par la compagnie auront le droit de pénétrer la « propriété » de la compagnie minière. Javier Velarde considère donc que les lacs de Conga sont propriétés de la compagnie, ainsi que tous les terrains et les routes communales qu’il y a autour.
Dans une interview accordée à la presse le lendemain 14 mai, Javier Velarde, directeur général de Yanacocha, annonce que Yanacocha n’autorise pas les manifestations autours des lacs de Conga. Que seuls de petits groupes, dûment autorisés et enregistrés par la compagnie auront le droit de pénétrer la « propriété » de la compagnie minière. Javier Velarde considère donc que les lacs de Conga sont propriétés de la compagnie, ainsi que tous les terrains et les routes communales qu’il y a autour.
YANACOCHA CONSIDERE DONC QU’UNE PARTIE DU TERRITOIRE NATIONAL PERUVIEN LUI APPARTIENT EN PROPRE, ALORS QUE LE PROJET CONGA N’A TOUJOURS PAS OBTENU DE LICENCE SOCIALE.
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